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4 novembre 2013 1 04 /11 /novembre /2013 18:23

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Le 2 Novembre se sont réunis à Paris 64 adhérents du Club d’entrepreneurs  France-Rebelle, avec la  participation de Messieurs Formentini et Reiff  tous deux entrepreneurs et engagés dans la vie politique en Italie et Allemagne.

 

Commentant la situation  de son pays, Mr Formentini a exposé que l’Italie du Nord , pour la première fois atteinte  depuis la fin des années 50  par un chômage  supérieur à 10% aggravé par les politiques restrictives et la taxation massive décrétées par Mr Letta, digne successeur de Monti ,avait vu depuis 4 ans le taux de faillite des petites entreprises  exploser du fait d’un marché atone, d’ un système bancaire incapable d’assurer les financements et d’une monnaie surévaluée.

 

Mr Reiff, industriel du Bade Wurtemberg, s’est inquiété des déséquilibres créés par une monnaie dont il considère que, si elle a surtout servi les intérêts allemands dans un premier temps, elle est désormais en passe de se retourner contre l’Allemagne en  faisant de son pays , volens nolens, le prêteur en dernier ressort de l’Europe du Sud, alors que ses charges vont exploser pour faire face à une démographie vieillissante et aux limites du « Standort  Deutschland » ( fabrication en Allemagne) avec  des coûts  de sous-traitance  en Europe Centrale qui  augmentent trop rapidement. Il s'inquiète également de l'état réel des banques allemandes compte tenu des opérations menées dans les filiales ouvertes à l'étranger , dans des territoires sans régulation.

 

Du côté français, l’estimation du Trésor selon laquelle 10% de baisse de l’euro permettrait le gain de 150 000 emplois nous est parue bien conservatrice à l’aune de nos entreprises représentées qui estiment que leur marge moyenne est de l’ordre de 26% contre 42% en Allemagne et même 31% en Italie ! En France, l'autre grande préoccupation provient de l'hystérie fiscale d'un gouvernement aux abois.

 

Pour tous, l’Europe est devenue une terre de déclin, dans laquelle les intérêts mal compris de chaque nation ont abouti à une créature virtuelle, l'UE, qui ne pèse pas du poids qui devrait être le sien face aux grands enjeux  politiques, économiques,  et environnementaux de notre siècle, tandis qu'elle sert les intérêts d’une caste technocratique soumise à un capitalisme financier  extrêmement dangereux.

 

Pour corriger le système, le retour à la coopération des Nations européennes plutôt qu’à une fusion utopique, et le rétablissement d'Etats organisés efficacement, sont de toute évidence, la clef de voute du redressement.

De ce point de vue, il a été considéré que la confiance ne pouvait être accordée aux politiciens de profession qui en France comme ailleurs ont conduit l’Europe à l’échec et les Etats à la faillite, ni aux technocrates qui occupent  les allées du pouvoir sans avoir jamais été confrontés aux réalités de l’entreprise, reconnue ici comme la seule créatrice de richesse, c’est-à-dire d’emplois réels.

 

Œuvrer pour une autre pratique de l’euro et un renouvellement profond du personnel politique à l’aune de ce qu’il fait plutôt que de ce qu’il dit, seront les axes du club France Rebelle lors des prochaines échéances en France, comme s'y emploient nos invités dans leurs pays respectifs.

 

A tous merci!

 

Communiqué France-Rebelle

 

 

 

 

 

 

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30 octobre 2013 3 30 /10 /octobre /2013 01:09

De cafouillages en reculades , il est clair que  la France s’est donnée le gouvernement le plus improbable depuis les débuts de la Vème République et  qu’elle s’est affublée  du  plus incertain et dilettante des ministres de l’Economie , des Finances et du Commerce Extérieur .

 

Nul ne saurait, certes, sous-estimer le poids de la charge qui consiste à gérer au mieux  la bourse d’un pays en faillite et l’impopularité qui , naturellement, en découle, mais tout de même …. le film qui se déroule sous nos yeux depuis 18 mois est consternant.

 

En tout premier en effet,  Mr Moscovici a été à l’origine d’une inimaginable série de bourdes économiques  traduisant  une ignorance préoccupante des ressorts de l’économie marchande, une  hystérie fiscale dictée par l’idéologie, et une arrogante improvisation.

 

Ce fut, fin 2012, le projet de surtaxer  les plus-values des créateurs d’entreprises qui conduisait à geler le renouvellement de notre tissu économique , puis  début 2013 celui de rogner les ailes  des auto entrepreneurs  dans un pays rongé par les licenciements, suivi en septembre de celui, plus farfelu encore,  de taxer l’Excédent Brut d’Exploitation des entreprises  c’est-à-dire  les investissements  générateurs d’emplois, puis semaine dernière  de mettre en cause la parole de l ‘Etat en doublant  rétroactivement  la CSG sur le  PEA,  et l’ assurance vie qui servent  à financer la croissance des entreprises ou la dette de l’Etat.

 

Comment expliquer que dans tous ces cas , le Ministre ait dû revenir aussitôt sur des décisions dont il était évident qu’elles étaient dès le départ mauvaises, carrément stupides, ou susceptibles de censure constitutionnelle ?

Comment est- il possible qu’il ne se soit jamais aperçu avant, par bon sens ou consultation, qu’il commettait de graves erreurs, voire des fautes ?

 

Comment, dans le même temps , Mr Moscovici, en charge du Commerce Exterieur, peut-il déclarer aujourd’hui même que  «  l’euro n’est pas surévalué », à contrario de son Ministre de l’Industrie, et ce  en dépit  des avertissements sur leurs résultats du troisième trimestre de  nombre de nos grandes entreprises internationales qui, toutes, mettent en cause  l’impact négatif du change de l’euro par  rapport au $ , au Yen, au  Yuhan ?

 

Ainsi en va-t-il de Schneider Electric, l’Air liquide, Michelin, Gemalto, Essilor (  en attendant d’autres à  venir), tous  leaders mondiaux,  pour lesquels l’impact négatif  de l’évolution de l’euro  dans leurs comptes a été de -3% à-7%% suivant les cas.

 

Mr le Ministre s’intéresse-t-il à ces chiffres bien concrets au lieu de scruter d’hypothétiques indices d’économistes en chambre, de courir de conférence en conférence en France ou ailleurs devant des parterres d’étudiants pour ergoter savamment sur des prévisions de croissance à + ou – 0,1% près ?

 

Nous touchons là sans doute à la première et lourde faiblesse  de Mr Moscovici dans sa charge: par formation , comme par carrière d’enseignant, et de fonctionnaire  dans les instances européennes,  il ignore  totalement la réalité des affaires qu’il  n’a sans doute jamais appréhendée autrement  qu’ à partir de doctes lectures.

 

Il n’est certes pas le premier dans ce cas à Bercy, mais assurément le plus hermétique et le plus maladroit !

 

Mr le Ministre taxe et re-taxe reduisant la demande intérieure tout en acceptant une monnaie trop forte qui pèse sur notre capacité à répondre à la demande extérieure.Dès lors, il n 'est pas près de remettre le pays sur le chemin de la croissance et de créer des emplois qui ne soient pas subventionnés ou artificiels. La courbe du chômage chère au Président ne s'inversera pas de sitôt! 

 

Vient ensuite la difficulté à manager  ses équipes  qui semble être aussi une lacune  partagée par l’ensemble du gouvernement :.

 

-    Bercy ne manque pas de cerveaux bien faits. Comment se fait-il  qu’au travers des mesures prises ne paraissent s’exprimer que les autres ?

-    Comment se satisfaire aussi de la façon dont est née et a été gérée l’affaire Cahuzac dans son propre ministère ?

 

Vient enfin,  ce qui probablement commande   tout ce qui précède et  qui relève d’une sorte de biais idéologique exprimé dans chaque décision :

 

-     Le passé trotskyste ressort avec la logomachie égalitariste, la sanctuarisation des dépenses publiques avec 15 milliards d’euros faussement économisés en 2014 puisque ce ne sera qu’une moindre croissance des dépenses, le sacrifice quasi complet des armées si cher aux gauchistes partiellement  bloqué in extremis par le Président.

 

-    Le passé européen comme Vice-Président du Parlement européen, puis comme Ministre de Affaires européennes  qui l’a amené à négocier dans les lamentables conditions que l’on sait le traité de Nice puis le Traité Constitutionnel  rejeté par les Français,  se traduit par la soumission aux demandes budgétaires de Bruxelles et aux intérêts allemands  sur le plan monétaire.

 

Bref, en alliant si intimement méconnaissance des réalités micro économiques, management déficient, matraquage fiscal pour cause idéologique, Mr Moscovici n’a pas peu contribué à la poursuite de l’embourbement de la France et  à l’effondrement de la popularité de son Président.

 

C’est pour cette raison et parce que ce dernier ne pourra pas  faire  longtemps  abstraction d’un climat social détestable conduisant à  des élections municipales et européennes désastreuses, que Pierre Moscovici sera bientôt remercié.

 

« Errare humanum est, sed perseverare satanicum ! ». Et sur ce plan il s'est ditingué avec brio!

 

Roger Franchino

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26 octobre 2013 6 26 /10 /octobre /2013 11:39

Il ne se passe une semaine ni un jour sans que ceux qui prétendent nous gouverner se prennent les pieds dans le tapis de leurs incohérences, de leurs manœuvres politiciennes, ou de leur incompétence.

 

La semaine dernière la France officielle n’a bruissé que de l’affaire Leonarda dans laquelle  « Moi Président.. » s’est fourvoyé , ne songeant qu’à ménager ses gauchistes libertaires sans déplaire à sa gauche bobo, quitte à remettre en cause l’application pratique des lois d’une République déjà bien tolérante.

 

L’Etat s’en est trouvé affaibli à l’intérieur en faisant mine de céder à une poignée de lycéens  qui se dirent outrés  jusqu’à ce  la cloche de fin des cours réponde enfin à leurs motivations véritables.

 

Et la France, qui n’en avait déjà guère besoin, s’est déconsidérée un peu plus à l’extérieur en laissant croire que n’importe quel immigré plus ou moins clandestin peut s’installer dans ce pays sans coup férir, et a été la risée du monde entier raillant un  système de pouvoir et de médias qui se laisse accaparer  par un fait divers.

 

Après le désordre des esprits et le laxisme d’Etat, sont venus le désordre légal et l’incohérence économique.

 

Cette semaine ci, tandis que l’Assemblée Nationale rejetait la taxation financière des opérations   «  intra day » en Bourse, par définition éminemment  spéculatives, une poignée de députés décidait de doubler rétroactivement la taxation sociale des PEA  qui, par nature, recueillent les fonds d’investisseurs de long terme dont nos entreprises ont tant besoin.

 

Non seulement c’est incohérent avec le discours officiel  prétendument contre le spéculateur et pour l’entrepreneur, mais surtout cela remet en cause la parole de l ‘Etat qui devrait être sacrée sans quoi plus aucun investisseur ne lui fera confiance pour lui prêter.

Qui  croira encore à sa garantie de 100 000€ par compte bancaire et  qu’il ne sera pas un jour tondu et « chypriotisé » si des banques font défaut ? Qui fera crédit  à telle autre  disposition d’incitation fiscale que l’Etat pourrait prendre demain ? Personne, bien sûr !

 

Et c’est  doublement crétin au moment où les mêmes qui ont voté  cette taxation essaient de convaincre les Français d’investir dans un nouveau PEA PME !

 

Bref cette semaine , l’Etat se contredit  et se met hors la loi comme au temps des assignats ,  en plus de prendre des mesures qui, une fois encore, vont à l’encontre de l’épargne à risque dont le pays a le plus grand besoin.

 

Fera-t-on comprendre aux petits profs qui nous gouvernent que sans confiance il n’y a ni crédit ni investissement ?

Leur fera-t-on entendre qu’un Etat déboussolé et  voyou qui rapine encourage l’évasion fiscale par ailleurs  justement vilipendée ?

 

Alors que j’écrivais ici que les factieux sont au pouvoir, les évènements de ces deux dernières semaines en sont une nouvelle illustration , puisque en quelques jours c’est l’autorité et le crédit de l’Etat qui ont été mis à bas sur l’autel d’intérêts politiciens ou idéologiques.

 

Ce pays est depuis 2012 dirigé comme sous  une III ème ou  IVème République avec des institutions de la  Vème République !

 

Alors, que « Moi président » qui réincarne  mieux l’ectoplasme Albert Lebrun que son  propre modèle Mitterand cède au plus vite la charge qu' il a désertée par incapacité, avant que quelque secousse forcément prévisible ne plonge le pays dans le chaos!

 

Roger Franchino

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19 octobre 2013 6 19 /10 /octobre /2013 14:21

La fonction présidentielle, sous la Vème République, a été voulue telle qu'elle inspire la politique d'un grand pays avec hauteur de vue, sens du destin, détermination.

 

Evidemment elle avait été conçue à la dimension de l'homme qui l'avait dessinée, et  on aperçoit bien que, d'une manière générale, le costume est bien trop grand pour la plupart de ses successeurs.

 

Pour autant, il s avère que l'occupant actuel ne parvient pas même à en enfiler les chaussettes!

 

Comment peut on imaginer en effet que le président de la 5 ème puissance mondiale ( pour l'instant...) s 'occupe principalement du fait divers d'une collégienne reconduite aux frontières du pays parce que sa famille s' y est illégalement installée, prête l'oreille à des gamins d'autant plus manipulés par une partie de sa majorité que toute occasion de sécher les cours leur est pain béni, et enfin intervienne solennellement pour  ne pas respecter les lois qu'il est censé protéger?

 

Que peuvent en penser les Français au premier rang desquels ceux qui l'ont élu et attendaient de lui qu'il assumât sa fonction, et non celle d'un petit juge de quartier?Quel crédit peut il garder à l'exterieur lui qui prétend parler d'égal à égal avec Messieurs Obama,  Poutine , Mme Merkel, voire même Mr Rouani d'Iran ou Mr Assad de Syrie?

 

Cette nouvelle et navrante clownerie dans laquelle s'aventure la Présidence française en rend son occupant de toute évidence illégitime, et s'il avait quelque respect pour le peuple de France et la démocratie , il se représenterait devant lui aussitôt,sans attendre que quelque nouveau choc  imprévisible ne l'emporte.

 

Souhaitons lui au moins, désormais, de faire le chemin que l' honneur lui commande en admettant que la tâche d'être la France est très au dessus de ses capacités.

 

Sauf à cela, il ne restera  qu'une sorte de Leonardo en son propre pays que les Français attendront de voir éconduit car la France , son Histoire et son devenir, méritent une toute autre figure.

 

Roger Franchino

 

 

 

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27 août 2013 2 27 /08 /août /2013 15:01

D’odieuses images circulent sur un effroyable massacre de civils aux armes chimiques et le monde entier s’insurge naturellement  contre la barbarie.L'horreur suscite  dégoût et  révolte. Doit elle pour autant générer des réactions qui feraient courir au monde d'autres dangers?

 

  Car les va- t-en guerre occidentaux , ne pouvant obtenir le soutien des Russes et des Chinois, échafaudent déjà des représailles militaires en dehors du cadre de l’Onu, et le monde retient son souffle.

 

Où va t-on ?

 

L’Amérique, dont tout dépend en vérité,qui voudrait être assurée que l’arme chimique a bien été employée par le régime de Damas et non  par un groupe d’opposants, temporise avant de  s’orienter , à reculons, vers une intervention limitée dont l’objectif est de punir et, plus encore, de ne point perdre la face.

 

Les contrôleurs de l’Onu tentent de vérifier dans des conditions précaires la réalité et surtout d’identifier les auteurs du massacre car le crime pourrait profiter à l’un comme à l’autre camp. Gageons qu’ils ne pourront conclure avec certitude.

 

En Europe les Anglais sont comme de coutume aux côtés de l’Oncle Sam dès qu’il fait mine de dégainer fut ce sans cause réelle comme hier en Irak, l’Allemagne reste prudente comme l’y poussent ses intérêts laissant au coq gaulois de bomber le torse lui qui n’ a plus guère d’ergots tant il a choisi les  profs et les fonctionnaires aux  dépends de ses soldats.

 

La Russie de son côté gronde, soucieuse de préserver à tout prix son dernier allié et ses dernières facilités militaires au Moyen Orient.

 

Les monarchies du Golfe se taisent craignant un embrasement régional , tandis que la Turquie, membre ambigu de l’Otan, se dit prête à soutenir une intervention qui pourrait aider, en réalité, le courant islamiste sunnite  opposant d’Assad.

 

Le vrai danger vient pourtant d’ailleurs, et  plonge ses racines dans le conflit israélo musulman  comme toujours  depuis  1948 .

 

Il provient d'un côté d’Israël dont les faucons au pouvoir  espèrent qu’une frappe  pourrait entrainer l’Occident dans une guerre préventive contre l’Iran leur cible ultime. Il surgit de l'autre des  mollahs iraniens,  qui, alliés de l’alaouite Assad via le Hezbollah  chiite pour battre  islamistes sunnites et  laïcs, espèrent détourner  la révolte des Iraniens contre leur régime aux abois en réalisant l’union nationale  dans un nouveau djihad.

 

Qui ne voit  que cette  situation  complexe où s’imbriquent une guerre civile et des intérêts de puissances  est extrêmement dangereuse et que tous les éléments d’un engrenage que nul ne maitrise sont réunis ?

 

D’un côté, nul  n 'est assuré à cet instant  que le régime d’Assad est le responsable du recours aux armes chimiques, même s’il y a des présomptions fortes.

De l’autre, l’environnement géopolitique local est marqué par la présence de deux états belliqueux  ( Israël et l’Iran) bien plus concernés par leur rivalité locale que par le sort des populations civiles syriennes.

Enfin , les principales puissances mondiales , USA et Russie, sont engagées ici dans un bras de fer où la perte de face et de prestige de l’un ou l’autre de leurs dirigeants serait intolérable. La Russie  ne pourra éternellement accepter d’être humiliée par un Occident triomphant depuis l’effondrement de l’Urss.

 

Qui ne se souvient parmi nos politiques, en Europe particulièrement, que les conflits  sont à trois reprises depuis 1870  nés de l’irrationnel, d’analyses erronées, et d’engrenages non maitrisés ? 

 

Le casus belli apparent  aujourd’hui provient certes de ce qu’il y a eu attaque chimique et que l’Occident ne peut rester les bras croisés sans réagir , parce que le droit international  l’y pousse et parce qu’il a fait  savoir qu’il en ferait une ligne rouge.

 

Faut-il pour autant   prendre le risque d’embraser le Moyen Orient quitte à  faire le jeu des sionistes extrémistes ou des mollahs  irrédentistes?Assurément pas !

 

Quel est  l’objectif  réel poursuivi par l’Occident ?

 

Pourquoi , s’il s’agit uniquement de punir un crime de guerre et si Assad est  responsable du crime chimique, ne pas le faire juger par contumace   par la Cour de Justice Internationale , tout en renforçant considérablement  en armes antichars et anti aériennes  la seule rébellion  laïque afin de faire tomber au plus vite son régime?

 

Pourquoi ne pas prendre conscience qu’en réalité il n’ y aura pas de paix dans cette région tant qu’Israël n’aura pas été contraint de renoncer à son rêve du Grand Israël avec l’expulsion des populations arabes, et de négocier sincèrement un nouveau départ avec ses voisins ?

 

Pour cela il faudrait une pression ferme d'une Amérique dont les Présidents dépendent un peu trop de la diaspora juive et  aussi la garantie des Russes, comme sera nécessaire leur appui pour interdire bientôt l’arme nucléaire à l’Iran . Autant de raisons de ne pas lesexclure du Proche Orient aujourd hui, et notamment de la Syrie.

 

C’est moins spectaculaire et sans doute plus malaisé, mais assurément plus  responsable qu’un feu d’artifice de missiles de croisières aux conséquences imprévisibles sur cette poudrière.

 

Sortir de l’irrationnel, agir résolument mais avec sang-froid , voilà ce que les peuples attendent des dirigeants des principales puissance occidentales !

 

Dire cela c’est malheureusement constater  l’amateurisme voire la complaisance du gouvernement français envers des intérêts qui ne sont pas ceux de la France.

 

Comment apprécier en effet les déclarations boute feu de Laurent Fabius qui, sans preuve publique,  a demandé un recours à la force et s’est immédiatement précipité en Israël, non tant pour s’entretenir soudainement des pourparlers israélo palestiniens, que pour discuter de la Syrie avec un  Netanyahou qui ne rêve que de guerre contre l’Iran ?On voudrait être sûr qu’aucune proximité personnelle n’influence excessivement  le jugement de notre brillant ministre des affaires étrangères qui est avant tout un ministre de la France…Son voyage, dans les circonstances présentes était, à tout le moins, maladroit !

 

Comment juger un gouvernement qui ne cesse de tailler nos moyens militaires, dont les armées ne disposent que de la moitié des avions de la Syrie, dont la marine ne pourrait aligner qu’un porte avion et aucun missile de croisière, et qui prétend néanmoins jouer les premier rôles sur un théâtre d’opérations aussi lointain ?

 

Que penser de l’amateurisme de gouvernements qui après la laborieuse intervention en Lybie n’ont pu interdire le  terrain aux islamistes faute de clairvoyance et de moyens,  qui ne savent toujours  pas trier le bon grain de l’ivraie en Syrie,  choisissent les Frères Musulmans contre  les laïcs en Egypte, et prennent le risque d’une  disparition du Liban ?

 

Une fois encore le gouvernement de la France, dans la continuité du précédent, entretient dans le discours l’illusion d’une puissance  universelle à laquelle il a en vérité renoncé dans  ses actes par faiblesse, lâcheté, rouerie.

La France affaiblie économiquement, endettée, mal gérée, est en passe de perdre  les moyens de peser en Europe et en Afrique, son pré carré ,parce que ses élites rêvent d’Europe fédérale  et gaspillent les deniers publics !

 

Français , ne vous laissez pas  abuser ! Ce gouvernement ne sait pas où il va , en cela comme en tout!

 

 

Roger Franchino

 

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15 août 2013 4 15 /08 /août /2013 10:43

Le bras de fer qui opposait depuis des mois les Frères Musulmans radicaux aux démocrates musulmans ou laïcs a finalement dégénéré dans le retour de l’armée et la mise au pas forcée des premiers.

 

Aussitôt la France ,qui de toutes façons n’en peut mais à mesure que sa voix faiblit en proportion de son déclin économique et militaire, s’est mise en tête d’admonester les généraux et de prendre le parti des islamistes.

 

D’aucuns pouvaient penser que notre démocratie laïque ferait preuve de plus de discernement après avoir pu observer durant de longs mois le sourd grignotage  de la démocratie par le Président Morsi qui a précipité des millions d’Egyptiens dans la rue pour scander « Morsi, dégage ! »

 

Mais non ! Notre France préfère voler au secours des barbus égyptiens qui soutiennent leurs cousins que nous combattons au Mali,  tout comme elle sourit à Ennarda  qui ne rêve que d’étouffer le printemps tunisien sous la charia entre deux assassinats, tout comme elle a laissé proliférer les djihadistes dans la Lybie qu’elle a libérée de Kadhafi, tout comme enfin elle ne fait guère de distinction entre les opposants à Assad en Syrie.

 

Le 13 Février 2011 je titrais ici, à propos des printemps arabes «  ni démocratie , ni paix sans soutien actif de l’Occident » et préconisais un plan Marshall pour donner du travail à tous les miséreux  sans quoi la faim, mauvaise conseillère, les jetterait dans quelques sinistre aventure où les mollahs et l’obscurantisme pourraient  avoir la part belle aux portes de l’Europe. Le G8 quelques mois plus tard parla de 40 milliards $ qui seraient déversés par l’Occident…paroles, car il semble qu’à ce jour rien de significatif n’ait été fait !

Et ce que je prophétisais malheureusement semble en passe de se réaliser.

 

Qu’a fait la France pour que ce qui fut promis soit apporté ? A-t-elle battu le rappel de son Europe et de ses alliés américains pour  tenir ce qui était vital aux jeunes démocraties ?A-t –elle été aux cotés des libéraux pour leur fournir le soutien qu’il pouvaient éventuellement solliciter ?

Non ! La France parle sur tout, morigène sans comprendre, réprimande sans connaitre, et n’agit guère empêtrée dans un improbable redressement au sein d’une Europe de boutiquiers.

 

Alors que ce qui se passe de l’autre côté de la Méditerranée et en Afrique commande son avenir comme celui de l’Europe, elle se contente de l’illusion de sa victoire facile contre quelques bandes armées au Mali.

 

La France a perdu le sens de l’Histoire et même l’Histoire tout court.

 

Elle oublie que  Nasser, militaire et grand patriote égyptien,  a libéré en 1954 l’Egypte des Frères Musulmans  pour moderniser le pays et nourrir les paysans du Nil, tout comme elle a protégé Khomeiny en 1974  contre le Shah d’Iran, monarque absolu mais ouvert, avec les résultats que l’on sait, tout comme elle oublierait demain que c’est l’armée forgée par Atatürk qui a fait la Turquie moderne avec le droit de vote des femmes en 1934 bien avant que De Gaulle ne le donne aux Françaises.

 

Notre France a perdu dans un angélisme crétin la boussole de la  République laïque qu’elle est encore !  

 

Roger Franchino  

 

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15 juin 2013 6 15 /06 /juin /2013 13:36

Depuis 2008, France Rebelle , voir «  l’Europe allemande ou les erreurs de la France » soutient ce qui devrait être une évidence pour nos dirigeants : l’euro héritier du deutschemark ne peut être la monnaie de la France, non pour d’obscures raisons nationalistes  mais tout simplement parce que son économie n’en a ni la force ni la culture.

 

Pire en opposant nos intérêts frontalement, la monnaie unique mine l’amitié franco allemande qui est le principal acquis de l’après-guerre et la condition préalable à toute construction européenne.

 

Foin de cela, tout ce que la France compte d’euro béats dans le monde politique ou les médias a tenté d’imposer une religion de la monnaie unique en laquelle il fallait croire sans discussion sauf à être excommunié  par  les ayatollahs prétendument experts d’une pensée unique vouée à l effondrement.

 

Mais voilà qu’un Allemand, Mr Hans Olaf Henkel, ex patron d’entreprise et président du Medef allemand, professeur honoraire de l’Université de Mannheim , et ex chaud partisan de l’euro, remet en cause dans Le Monde la monnaie unique avec des arguments dont  France Rebelle aurait mauvaise grâce à revendiquer la paternité  exclusive !!

 

Que dit il ?

 

« Le constat est indéniable : les relations franco-allemandes n'ont jamais été aussi tendues depuis soixante ans, époque où de Gaulle embrassait Adenauer. J'estime que cette dégradation doit être imputée principalement à l'euro. Moi qui en étais jadis un fervent partisan, je reconnais avoir commis là une faute professionnelle grave et je me rends à l'évidence : l'euro est désormais trop fort pour la France et trop faible pour l'Allemagne.

 

Pendant des décennies, la France a maintenu sa compétitivité mondiale à coups de réformes sociales et de dévaluations modérées. Aujourd'hui, elle est prise en tenailles entre un gouvernement qui ne peut pas ou ne veut pas imposer les réformes nécessaires et une monnaie qui l'empêche de procéder à une dévaluation, seul moyen d'exporter à des prix raisonnables. Cette situation entraîne une récession, une flambée du chômage, une diminution de l'assiette fiscale et un creusement de la dette publique.

 

Si les Français rêvent de croissance économique, les Allemands, eux, s'inquiètent de l'inflation : les retraités et les rentiers voient leur épargne s'évaporer, ce qui entraîne une ruée sans précédent vers l'immobilier dans les grandes villes allemandes. Et, alors même que le président Hollande plaide auprès de la Banque centrale européenne pour une nouvelle baisse des taux d'intérêt, son homologue allemande Angela Merkel demande leur relèvement. A l'évidence, la monnaie unique n'est pas viable dans des contextes économiques aussi différents que ceux de l'Allemagne et de la France (sans parler de la Grèce).

 

Au lieu d'ajuster la monnaie aux réalités économiques des différents pays européens, Bruxelles, Paris et Berlin ont préféré soumettre ces réalités divergentes aux impératifs d'une monnaie unique. Pour maintenir l'euro, nous dit-on, il faut combler l'écart de productivité entre l'Allemagne et la Grèce. D'où le pacte budgétaire européen, conçu comme un instrument d'homogénéisation économique. Le problème, c'est que cette stratégie s'avère inefficace. En effet, presque aucun des pays de l'Europe méridionale ne remplit ses engagements budgétaires. Voyant que ces pays ne parviendront pas à rattraper leur retard, on exhorte les pays d'Europe du Nord, et en particulier l'Allemagne, à ralentir la cadence.

 

Si la France ne va économiquement pas mieux que l'Italie, les réformes qui y sont mises en oeuvre promettent d'être encore moins efficaces. On pourrait même considérer que certaines décisions prises récemment par le gouvernement Hollande, comme l'augmentation du salaire minimum, l'abaissement de l'âge de la retraite pour certaines catégories de travailleurs et l'introduction de taxes contre les riches, ne vont pas dans le bon sens. L'économie française est contrôlée à plus de 50 % par l'Etat et 90 salariés sur 1 000 sont des fonctionnaires, contre seulement 50 en Allemagne.

 

A l'époque du franc et du deutschemark, les conséquences de tels décrochages se cantonnaient plus ou moins aux frontières nationales. Souvenons-nous que l'Allemagne, elle aussi, a traversé une période sombre et qu'elle était surnommée "l'homme malade de l'Europe" ; nombre de ses citoyens regardaient alors avec admiration au-delà du Rhin. Mais, avec la monnaie unique, ces décrochages se soldent fatalement par un euro trop fort pour le Sud et trop faible pour le Nord. Conclusion : Peugeot et Renault perdent des parts de marché, tandis que les Audi et les BMW s'exportent à tour de bras.

 

Entamer la compétitivité de l'Allemagne

 

Nous touchons là au coeur des tensions entre la France et l'Allemagne. Non contents de vouloir introduire les euro-obligations et de mutualiser ainsi les dettes publiques, les dirigeants français somment leurs voisins allemands de freiner leur productivité, de réduire leurs exportations et d'augmenter leurs importations. Or, depuis l'introduction de la monnaie unique, les exportations allemandes sont de moins en moins tributaires de la zone euro. A ce jour, elles s'écoulent à plus de 60 % en dehors de la zone euro. Le Royaume-Uni a supplanté la France au titre de principal partenaire commercial de l'Allemagne. Un ralentissement de la productivité allemande au motif de "sauver l'euro" risquerait d'entamer la compétitivité de l'Allemagne sur les marchés internationaux. D'après certains hommes politiques allemands, c'est un risque qui mérite d'être pris pour normaliser les relations avec la France. Je ne suis pas de cet avis. Je ne pense même pas que la France puisse en tirer un quelconque bénéfice.

 

Le temps est venu de reconnaître que l'euro faillit non seulement à sa vocation économique mais à sa vocation politique. N'était-il pas censé contribuer à l'intégration européenne et à la paix ? Au lieu de cela, les divers plans de sauvetage de l'euro ont obligé l'Allemagne à endosser le rôle de bailleur de fonds, l'autorisant ainsi à sermonner ses débiteurs potentiels, dont la France. Les Français n'aiment pas qu'on leur donne des leçons, et pour cause : avant l'introduction de l'euro, le gouvernement allemand n'avait pas à s'ingérer dans la politique économique de ses voisins. Aujourd'hui, il semble se préoccuper davantage des privatisations grecques, de la dette publique italienne et des réformes françaises du travail que de ses propres problèmes intérieurs. L'Europe méridionale tenait jadis l'Allemagne dans le plus grand respect. Lors de la récente visite d'Angela Merkel à Athènes, il a fallu déployer 7 000 policiers pour assurer sa protection.

 

Le fossé entre les pays de la zone euro et les autres est de plus en plus alarmant. Seuls les Roumains sont encore désireux d'adopter la monnaie unique. L'éventualité d'une sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne n'est sans doute pas étrangère aux décisions prises au sein de la zone euro en vue de centraliser, d'égaliser et d'harmoniser. Avant que l'amitié franco-allemande n'en soit la victime collatérale, finissons-en avec la monnaie unique !

 

Traduit de l'anglais par Myriam Dennehy

 

Hans-Olaf Henkel (Ancien dirigeant d'entreprise. Professeur honoraire à l'université de Mannheim (Allemagne))

 

Hans-Olaf Henkel, ancien dirigeant d'IBM en Allemagne, a présidé le Bundesverband der Deutschen Industrie, l'équivalent allemand de l'organisation patronale française, de 2000 à 2005 »

 

Mr Henkel serait il un Allemand « populiste » suivant le dernier anathème à la mode des eurobabas ?..pis, un gaulliste ?

 

Merci Le Monde ….ENFIN !

 

Roger Franchino

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30 mai 2013 4 30 /05 /mai /2013 11:12

« Moi Président… » de conférence en gloussements révèle, quand s’estompent les ambiguïtés, une ligne d’action qui  conduit à l’affaissement moral de la société,  au renoncement à la Nation , et par conséquent à son assujettissement en Europe, puis à son effacement dans le monde.

 

L’action entreprise de longue date par le courant qui le soutient, d’inspiration profondément soixante huitarde matinée de libéralisme, poursuit ses attaques contre les valeurs d’une société qu’il lui faut atteindre tant il est animé par une haine profonde de la Nation.

 

Ce courant est né sur les utopies du renoncement au travail, de la croissance zéro, de l’interdit d’interdire, du laisser faire , du « sous les pavés , la plage » de petits bourgeois gâtés , égocentriques et jouisseurs sans contrepartie d’une société qui fut prospère et en paix.

 

Ces petits bourgeois qui peuplent les allées du pouvoir depuis 40 ans  n ‘ont eu de cesse de vautrer le pays dans la facilité, le renoncement à l’effort et aux obligations morales indispensables au fonctionnement d’une société.

 

Hier , dans les familles et à l’école l’enfant est devenu « roi », prétendument capable de s’auto-former et de s’administrer, avec les résultats que l’on connait  sur le plan des résultats scolaires, de l’engagement dans la société et au travail et de la délinquance.

Les enseignants,  devenus  un groupe de pression corporatiste pourvoyeur  du PS en militants  trotskystes ou libertaires, ont développé l’idéologie internationaliste qui a rendu l’Histoire de France illisible hier dans les manuels,  répandu l’idée misérabiliste que le profit et l’entreprise sentaient le soufre, et tentent aujourd’hui de nier les sexes.

 

Selon ce courant , il convient de partager sans gagner, de profiter sans trop travailler, tout en répandant un prêchi prêcha sur la justice sociale, la permissivité, et l'internationalisme.

 

De là procède qu’il a imposé les 35 heures, établi la retraite à 60 ans, recruté à tour de bras des fonctionnaires pour un millefeuille kafkaien qui coute 150 milliard € de plus que dans une Allemagne de 82 millions d’habitants , mettant en faillite un Etat mal géré.

Sous sa pression,  « Moi Président… » a promis de recruter 60000 enseignants supplémentaires portant le ratio de nombre d’élèves par  maitre à 17 pour 1, sans que l’on puisse espérer voir nos enfants mieux formés qu’hier et bien moins encore qu’avant-hier !! ( voir rapport de la Cour des Comptes).

Dans le même temps, on réduit les capacité de Défense, secteur non syndicalisé, alors même que les menaces augmentent sur notre Sud et en Outremer, au dessous du minimum nécessaire ( voir Lybie et Mali)  pour  notre indépendance qui commande nos libertés.

 

Le laisser aller et le laisser faire tolèrent  une immigration non maitrisée, à qui l’on ne demande plus de s’intégrer dans notre société et d’accepter notre culture puisque l’on a décrété que la France devait, au contraire, se soumettre à "la diversité" et  devenir "plurielle", quand on ne lui demande pas d 'implorer le pardon pour son passé en Afrique.

 Comment pourrait on d’ailleurs lui  demander de s’intégrer puisque dans le même temps les factieux œuvrent à la désintégration de la Nation ?

 

-     Désintégration de la société par la remise en cause de la famille et notamment de la parenté  au profit d’une égalité de confort  refusée par une Nature pourtant encensée par les écologistes.

-     Désintégration de la société  par la permissivité des lois et de leur application,  encouragée par Mme Taubira, face à une criminalité triomphante.

-     Attaque de la langue en introduisant l'Anglais comme langue d'enseignement dans le supérieur.

-     Désintégration de la Nation promise par « Moi Président.. »   en autorisant le vote des étrangers aux élections  locales.

-     Désintégration de la France  en prônant après la signature du Pacte de Stabilité, un gouvernement fédéraliste européen, en réalité sous domination allemande.

 

Qui ne voit que ce qui est présenté comme un catalogue de mesures indépendantes, est en fait un projet cohérent d’affaiblissement de la société et d’effacement de la Nation, une forme de complot ?

 

Alors tandis que la France est le seul grand pays, membre du Conseil de Sécurité et puissance nucléaire, à se laisser dicter ses lois par une poignée de technocrates supranationaux,  on ne saurait se contenter de quelques hoquets de dindon à Tulles ou Rodez !

 

C’est bien une véritable guérilla idéologique qui est menée contre ce pays, et c’est bien cette bataille  qu’il convient de mener durement et de gagner,  que l’on soit patriote de droite ou de gauche.

 

Sus aux factieux !

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18 mai 2013 6 18 /05 /mai /2013 15:15

Tandis que «  Moi Président… »  rêve à voix haute, devant un parterre de journalistes médusés,  un avenir  virant au rose  comme le PS et les mignons qu’il va marier, les partis  s’activent  déjà  pour préparer les prochaines échéances européennes et municipales.

Telle auberge organisera des primaires entre mitrons locaux , telle autre tentera d’allécher avec d’improbables sauces molles, telle autre tentera de percer en bricolant du bric et du broc mais assurément pas du choc.

De partout accourent "bénis mais oui" de la dernière heure ou  apparatchiks à la langue de bois  dans des cours de Versailles, petites ou grandes, où paradent des roitelets  narcissiques  distribuant  charges  et compliments aux plus lisses et inconsistants pourvu que ceux ci les gratifient d' applaudissements en cadence et  flatteries façon  De Funes dans Ruy Blas! 

 

Pauvre France et pauvres Français  !

 

Alors bien modestement, France Rebelle a choisi de réunir des femmes et des hommes différents dans un club de pensée et d’action, un «  think tank hands on»  dirait -on pour plaire à Mme Fioraso. Des femmes et des hommes profondément attachés à notre pays, qui savent les conditions du sursaut, qui font sans trop parler quand les politiciens font l’ inverse.

Un « think tank » gaulliste sur le fond  bien  sur, au milieu de tous les « think tank » libéraux, socialistes, et euro quelque chose….mais un"think tank" qui agit chaque jour pour convaincre ses pairs, pour aider concrètement le pays, pour donner un coup de main à une jeunesse qui désespère.  

 

Des femmes et des hommes qui prennent chaque jour des commandes, créent de nouveaux produits ou services, gèrent des fabrications, et savent le prix de l’effort , de la concurrence internationale, et de la qualité des équipes autrement que par de doctes lectures.

Dirigeants par ambition sans complexes, mais exigeants au  premier chef  pour eux-mêmes,  en s’imposant l’efficacité pour règle et la réussite pour sanction,  car  tel doit être celui qui aspire à commander.

Dirigeants par personnalité oui, mais avides d’écouter ceux qui les accompagnent,   d’accepter débats et  remises en causes pourvu que l’objectif soit l’excellence, d’encourager les talents à s’exprimer et à se dépasser.

Des femmes et des hommes modestes aussi, bien loin de croire qu'ils sont les meilleurs au monde comme le pensent certaines de nos élites estampillées, mais acharnés à prouver que leurs idées gagnent.

 

Nos rangs grossissent d’énergies nouvelles, de combattants de chaque jour qui  veulent un autre dessein pour ce pays , qui s’engagent  maintenant et sauront le faire demain encore.

 

A vous tous, merci pour tout ce que nous aimons!

 

Et pour la FRANCE AUTREMENT que nous voulons!

 

Roger Franchino

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29 avril 2013 1 29 /04 /avril /2013 00:22

Voici qu’une chapelle du Parti Socialiste qui a voté sans sourciller le Pacte de Stabilité après tous les autres traités de l ‘Europe germaine, s’agite contre l’Allemagne et désigne Mme Merkel  à la vindicte du bon peuple de gauche puisqu’elle serait responsable des malheurs de la  France.

 

Cocasses déclarations populistes d’un parti prompt à désigner pourtant, sous ce vocable méprisant, tout ce qui jusqu’ici mettait le doigt sur une des tares fondamentales l’Europe !

 

Aussitôt tout ce que la classe politique compte de vichyssois, de professionnels du renoncement, ou d’euro babas, s’est insurgé contre ces gesticulations  sacrilèges à l’égard de notre voisin modèle d’Outre Rhin.

 

Va-t-on un jour dans ce pays voir revenir au pouvoir des hommes et des femmes  adultes ?

 

Car enfin, peut-on raisonnablement reprocher à l’Allemagne, puissance économique dominante en Europe depuis 100 ans, peuple laborieux et ambitieux,  de faire selon ses intérêts et de s’assurer  le contrôle économique d’une Europe qui absorbe la moitié de ses échanges ?

 

S’il y a abus de position dominante, et il y a incontestablement abus, ne faut-il pas en chercher la responsabilité chez nos propres dirigeants, socialistes ou libéraux, qui depuis 30 ans ont tout cédé par hostilité à leur Nation,  utopie internationaliste ou mercantilisme mondialiste ?

 

C’est Giscard qui a voulu le SME dans lequel le Franc se liait au Mark, c’est Mitterrand qui a fait payer cher à la France la réunification de l’Allemagne avec la récession de 1993 en suivant la hausse des taux d’intérêts sur le mark, c’est lui encore et Chirac qui ont accepté la naissance officielle de l’Europe allemande avec le Traité de Maastricht, c’est Chirac qui a accepté le Traité de Nice qui a mis fin à la parité politique entre la France et l’Allemagne, c’est Sarkozy avec l’appui du PS qui s’est assis sur le rejet de la Constitution européenne par les Français pour  faire voter le Traité de Lisbonne consacrant la domination des thèses allemandes  dont le Pacte de Stabilité est le parachèvement ….. en attendant la prochaine étape « fédéraliste » que tous les ayatollahs de l’euro à l’UMP, au centre et au PS appellent de leurs vœux !

 

Dès Janvier 2009, dans "l 'Europe allemande ou les erreurs de la France", en plein merkozysme triomphant, je montrais ici comment et pourquoi nous en êtions arrivés là et ce qu'il nous en coûtait.

 

La croissance française garrotée par un euro qui n'est qu'un avatar du Deutschemark ne suffit plus à financer un Etat boulimique qui, dès lors, s'enfonce dans les déficits et l'endettement, d'autant plus que droite et gauche s'emploient à accroitre sans cesse la dépense publique!

 

Rien de tout cela n’aurait été possible si la France s’y était opposée ! Rien, si ses dirigeants, par lâcheté, incompétence, ou trahison, n’avaient consenti au renoncement et à l’asservissement !

 

Non ! Messieurs les socialistes en culottes courtes, mille fois non ! Ni Mme Merkel, ni l’Allemagne ne sont responsables de votre coupable faiblesse, de votre insondable sottise, et de votre fourberie éhontée !

 

Fourberie, en effet, car vos propos d’une autre époque,  non seulement  trompent les Français  mais mettent en péril par l’anathème le seul véritable actif  de la construction européenne : l’amitié franco-allemande

 

Savoir dire « Nein » sans contorsions latines inutiles, négocier fermement avec notre voisin d’Outre Rhin, ne jamais renoncer à quoi que ce soit d’essentiel et  savoir proposer une vision  réaliste sur d’évidentes communautés d’intérêts, voilà ce que les Français attendent de dirigeants légitimes !

Entendre une France  intransigeante sur ses intérêts  mais fiable,  déterminée mais constructive, dotée d’une vision concrète de l’Europe où  nos deux pays s’équilibreraient en respectant leurs différences, voilà ce qu’accepteraient avec respect, et même soulagement,  les Allemands !

 

En l'espèce le seul débat résolu  avec l'Allemagne est  l'euro  qui  ne peut être aussi fort que le Deutschemark,  la BCE qui  ne peut être la copie de la Bundesbank avec pour seul objectif l'inflation, et l'UE  qui ne peut être une passoire....l'austérité et la croissance sont les effets , pas les causes!

 

Mais aucunement les jérémiades d’une poignée de « bonnets d’ânes »  chétifs  lorsque sonne la fin de  la « récré » !

 

L'Allemagne s'est débarassée  voici 20 ans du  mur de la honte...

 

 Et toi, ma pauvre France, quand feras tu tomber ton  "mur des cons" ?

 

 

Roger Franchino

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  • Diplômé EM Lyon, MBA York, 30 ans de carrière internationale en Europe, Asie, Amériques, comme cadre dirigeant /directeur général  dans des multinationales ou des PMI .
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