« Moi Président… » de conférence en gloussements révèle, quand s’estompent les ambiguïtés, une ligne d’action qui conduit à l’affaissement moral de la société, au renoncement à la Nation , et par conséquent à son assujettissement en Europe, puis à son effacement dans le monde.
L’action entreprise de longue date par le courant qui le soutient, d’inspiration profondément soixante huitarde matinée de libéralisme, poursuit ses attaques contre les valeurs d’une société qu’il lui faut atteindre tant il est animé par une haine profonde de la Nation.
Ce courant est né sur les utopies du renoncement au travail, de la croissance zéro, de l’interdit d’interdire, du laisser faire , du « sous les pavés , la plage » de petits bourgeois gâtés , égocentriques et jouisseurs sans contrepartie d’une société qui fut prospère et en paix.
Ces petits bourgeois qui peuplent les allées du pouvoir depuis 40 ans n ‘ont eu de cesse de vautrer le pays dans la facilité, le renoncement à l’effort et aux obligations morales indispensables au fonctionnement d’une société.
Hier , dans les familles et à l’école l’enfant est devenu « roi », prétendument capable de s’auto-former et de s’administrer, avec les résultats que l’on connait sur le plan des résultats scolaires, de l’engagement dans la société et au travail et de la délinquance.
Les enseignants, devenus un groupe de pression corporatiste pourvoyeur du PS en militants trotskystes ou libertaires, ont développé l’idéologie internationaliste qui a rendu l’Histoire de France illisible hier dans les manuels, répandu l’idée misérabiliste que le profit et l’entreprise sentaient le soufre, et tentent aujourd’hui de nier les sexes.
Selon ce courant , il convient de partager sans gagner, de profiter sans trop travailler, tout en répandant un prêchi prêcha sur la justice sociale, la permissivité, et l'internationalisme.
De là procède qu’il a imposé les 35 heures, établi la retraite à 60 ans, recruté à tour de bras des fonctionnaires pour un millefeuille kafkaien qui coute 150 milliard € de plus que dans une Allemagne de 82 millions d’habitants , mettant en faillite un Etat mal géré.
Sous sa pression, « Moi Président… » a promis de recruter 60000 enseignants supplémentaires portant le ratio de nombre d’élèves par maitre à 17 pour 1, sans que l’on puisse espérer voir nos enfants mieux formés qu’hier et bien moins encore qu’avant-hier !! ( voir rapport de la Cour des Comptes).
Dans le même temps, on réduit les capacité de Défense, secteur non syndicalisé, alors même que les menaces augmentent sur notre Sud et en Outremer, au dessous du minimum nécessaire ( voir Lybie et Mali) pour notre indépendance qui commande nos libertés.
Le laisser aller et le laisser faire tolèrent une immigration non maitrisée, à qui l’on ne demande plus de s’intégrer dans notre société et d’accepter notre culture puisque l’on a décrété que la France devait, au contraire, se soumettre à "la diversité" et devenir "plurielle", quand on ne lui demande pas d 'implorer le pardon pour son passé en Afrique.
Comment pourrait on d’ailleurs lui demander de s’intégrer puisque dans le même temps les factieux œuvrent à la désintégration de la Nation ?
- Désintégration de la société par la remise en cause de la famille et notamment de la parenté au profit d’une égalité de confort refusée par une Nature pourtant encensée par les écologistes.
- Désintégration de la société par la permissivité des lois et de leur application, encouragée par Mme Taubira, face à une criminalité triomphante.
- Attaque de la langue en introduisant l'Anglais comme langue d'enseignement dans le supérieur.
- Désintégration de la Nation promise par « Moi Président.. » en autorisant le vote des étrangers aux élections locales.
- Désintégration de la France en prônant après la signature du Pacte de Stabilité, un gouvernement fédéraliste européen, en réalité sous domination allemande.
Qui ne voit que ce qui est présenté comme un catalogue de mesures indépendantes, est en fait un projet cohérent d’affaiblissement de la société et d’effacement de la Nation, une forme de complot ?
Alors tandis que la France est le seul grand pays, membre du Conseil de Sécurité et puissance nucléaire, à se laisser dicter ses lois par une poignée de technocrates supranationaux, on ne saurait se contenter de quelques hoquets de dindon à Tulles ou Rodez !
C’est bien une véritable guérilla idéologique qui est menée contre ce pays, et c’est bien cette bataille qu’il convient de mener durement et de gagner, que l’on soit patriote de droite ou de gauche.
Sus aux factieux !