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7 février 2012 2 07 /02 /février /2012 13:40

Hier c 'était "que se passerait il si Marine le Pen n'était pas présente au premier tour?"

Aujourd hui , c 'est " les deux candidats du système se détachent"!

Demain peut être, à quoi bon voter puisque les sondages leurs donnent le pouvoir, puisque  pour le "rose" la mémoire est inutile, puisque pour " l'illégitime"  l'Allemagne  choisit !

 

Français, si Marine le Pen  et d'autres qui n 'ont pas le goût de plaire à l'establishment, n 'étaient pas présents au premier tour, ce serait uniquement parce que notre démocratie serait devenue censitaire avec le barrage des 500 signatures et des chantages exercés par les partis du système, PS et UMP.

Dès lors ces élections seraient pipées, et leur résultat ne vous engagerait en aucune façon.

Ce pouvoir, quel qu'il soit, qui trafique la démocratie , aurait perdu définitivement toute représentativité après avoir perdu sa légitimité en bradant la souveraineté des Français.

Qui s'étonnerait alors que  peut être revienne  le temps des fourches pour bouter les usurpateurs hors de la République? 

 

Français, si les sondages montrent que les deux candidats du système se détachent, est ce parce qu'ils vous convainquent? Est ce parce qu'après vous avoir conduits l'un  et l'autre camp depuis 30 ans  là où vous êtes, vous croyez encore en eux et en ce qu'ils représentent?

Non, bien sur, mais leur système veut bayonner le débat!

C'est pourquoi il vous matraque via les médias et beaucoup de journalistes qui lui doivent leur carrière, il vous repaît  exclusivement depuis des semaines de Hollande au Bourget, de Hollande et ses 60 mesures, de Sarkozy surement candidat mais pas encore, de Sarkozy et ses mesures miraculeuses après 5 ans d'échec, de Sarkozy le vassal de Merkel, des réponses de Hollande à Sarkozy , des critiques de Sarkozy à Hollande.

Ne les avez vous pas  assez vus à l'oeuvre ceux ci , depuis si longtemps?Avec quels  pitoyables résultats? Quel espoir peuvent ils porter eux qui ont été si longtemps aux manettes, eux qui vous ont tout promis et rien tenu?

 

Français, peuple "souverain et frondeur", croyez vous que la France et son destin  dépendent  des  représentants d'un système qui vous a depuis 30 ans apporté chômage, désespérance des jeunes, précarisation de presque tous, austérité  à répétition, endettement abyssal, soumission à l'étranger, petites et grandes magouilles politiques, déclin de la France?

 

Français, puisqu'il vous faudra bien  reprendre en main votre destin un jour ,comme vous le fîtes tant de fois dans  votre Histoire, faites la grève des débats  convenus orchestrés par des télévisions  inféodées, laissez le système jouer avec ses marionettes en circuit fermé!

Diversifiez votre information sur les chaînes et dans la presse étrangères ou  encore sur internet, et forgez librement votre opinion! Cultivez votre libre arbitre!

 

Ne vous laissez pas conditionner par des analystes aux ordres! Soyez libres, intransigeants, soyez citoyens !

 

Vous le méritez car la France c'est vous, car la France  n'est pas le microcosme des grands  intérêts et des petits professionnels des partis qui se partagent le pays !

 

Entrez en Résistance car c'est la seule issue pour  vous , pour  ceux que vous aimez et pour votre pays!

 

Roger Franchino



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31 janvier 2012 2 31 /01 /janvier /2012 16:19

Crispé par les sondages et plus encore par les démentis de la réalité, incantatoire , germanophile à la caricature, ainsi est apparu dans la forme le Candidat Président, car il  sera candidat, fut ce à sa défaite  inéluctable dès lors que sa  légitimité même est en cause.

De ce point de vue , nous avons été repus  jusqu’à l’indécence des mérites de l’Allemagne qui en a bien sûr , mais qui sont le résultat de son Histoire , de sa culture, de son organisation, de son patriotisme économique affirmé, toutes choses si différentes de celles de la France.

« Si ça marche en Allemagne, pourquoi voulez-vous que cela ne marche pas de ce côté-ci du Rhin ? » a-t-il martelé tel un vendeur de foire.

Poussant cette logique absurde à son terme,  que n’adopterions nous pas alors  l’Allemand comme langue officielle en France puisque cela  marche bien de l’autre côté du Rhin !


La chose est grave  pour trois motifs.


En premier, c’est ignorer les différences fondamentales culturelle, économique, politique entre nos deux pays.

L’Allemagne dispose depuis 150 ans d’une industrie dominante à l’image puissante , d’un capitalisme  plus industriel  que financier, de relations sociales traditionnellement consensuelles renforcées  par la cogestion, d’une organisation politique décentralisée, d’une démographie nombreuse mais déclinante, quand la France tout au contraire  a fait tardivement sa révolution industrielle, s’est soumise à un capitalisme de plus en plus  financier, souffre de traditions sociales conflictuelles,  d’une organisation hyper-centralisée, dispose d’une  population inférieure de 17 millions d’habitants mais en croissance…

Bref nous n’avons pas grand-chose en commun hormis une frontière, un régime démocratique, l’union européenne et… une longue histoire de rivalités.

Dès lors, nous ne devrions déjà pas avoir la même monnaie si celle-ci doit être celle de l’Allemagne, monnaie trop  forte pour nous, surévaluée de surcroît par rapport au Dollar , au Yuan, au Yen …L’euro est trop cher de 30%  et est géré comme le Deutschemark par une BCE qui n’est qu’un clone de la Bundesbank, ne cessons nous de répéter ici !

Il n’y a tout de même pas que France Rebelle à le proclamer: hier encore Mr Krugman , prix Nobel d’économie ne disait pas autre chose sur BFM TV !

Oui, nous avons perdu notre compétitivité depuis 20 ans, et pas seulement par rapport à l’Allemagne,  d’abord parce que nous laissons entrer sans mesure les produits issus des dumping asiatiques ou facturés en dollars sans cesse dévalués, puis  à cause de nos autres sottises , de la retraite à 60 ans au millefeuille des collectivités locales, d'un Etat trop centralisateur à un emploi public pléthorique.


Dès lors, si l’idée de TVA en substitution des charges sociales portant sur notre seul travail est bonne , le dosage retenu avec une baisse minime de 3,4% du coût horaire  jusqu’à  2,1 fois le smic ( les Echos du 30 Janvier)  est très loin de ce qui serait nécessaire. Faut-il rappeler que le coût du travail ne représente qu’un peu plus  de 1/3 du prix de revient complet d’un produit, dans lequel figurent les amortissements, les frais de structure et généraux  et la consommation de matière. On ne  parle  donc en réalité que d’une baisse potentielle de 1,13%  de ce prix de revient. Tout juste de quoi restaurer un peu les marges ,  certainement pas assez pour relancer les exportations  !

En vérité, il faudrait dévaluer nos prix de vente de 10% à 15%  par rapport à l’Allemagne, de 30% par rapport  au dollar et au yuan pour les relancer vigoureusement  tant que nous avons encore des usines ! Mais le mot dévaluation est devenu une obscénité pour nos économistes et politiciens  germanisés !Alors on bidouille sur les charges, le temps de travail, les aides ceci ou cela, à droite comme à gauche...sans effet!

De même les accords de compétitivité privilégiant les emplois en cas de baisse d’activité sont une bonne idée dans un pays où les salariés peuvent influer sur la stratégie d’entreprise comme ce peut être le cas en Allemagne. Ce n’est pas le cas en France, parce que ni le patronat ni les syndicats ne le veulent comme l’a montrée leur opposition idéologique  à l’idée de participation. C'est pourquoi, les accords de compétitivité en France ne seront qu’une machine  destinée à « libéraliser le marché du travail » sans contrepartie comme le souhaitent d'ailleurs  Standard & Poors et  les ayatollahs du libéralisme.

 

En second, l’amitié franco-allemande condition du développement de l’Europe, a été construite par De Gaulle et Adenauer sur la base d’un principe de parité. Le déséquilibre installé notamment par le traité de Maastricht et ses conséquences  qui  éclatent enfin  au grand jour, que je démontrais  ici dès 2008 avec« l’Europe allemande ou les erreurs de la France », menace l’Europe et porte en germe la renaissance d'une mésentente entre les deux pays. C’est grave !


En troisième lieu et non le moindre, la légitimité d’un Président dépend de sa capacité à incarner la Nation , conformément à son histoire millénaire, à défendre ses  valeurs,  sa souveraineté et ses intérêts, à mobiliser son génie propre pour assurer son avenir et sa grandeur. La France n’a pas à se vautrer, comme aux pires heures de notre Histoire , dans une allégeance coupable à quiconque. La France est la France, avec ses gloires et ses défaites, ses forces et ses faiblesses, mais c’est la France !

Dès lors, elle ne saurait avoir à sa tête une sorte de gouverneur appliquant les directives de Berlin, important à toute force  des règles qui ne sont pas dans la nature des choses de ce côté ci du Rhin !

Pas plus qu’elle ne saurait voter pour un candidat qui ferait campagne avec la Chancelière d’Allemagne, ou tel autre, dans ses fourgons !

Ce Président candidat, pour légalement élu  qu'il fut, devient derechef illégitime, comme d’autres en d’autres temps,  pour avoir bradé notre souveraineté contre la volonté des Français avec le traité de Lisbonne hier, pour accepter la tutelle allemande sur nos budgets demain, ou pour vouloir ostensiblement  imposer  un modèle étranger qui sclérose le pays..


Tout doit donc  être fait pour lui faire barrage comme cela doit l’être pour faire échec à tous ceux qui, de Hollande à Bayrou, participent du même renoncement , fût-il moins indécent dans les mots, mais tout aussi  patent dans les actes depuis 30 ans.

La France s’enfonce avec ces hommes là un peu plus chaque jour , chaque minute, chaque seconde  disions nous avec nos vœux pour 2012…

Il dépend  des Français de changer le cours des choses que le système  et les médias  tentent de maintenir contre l 'intérêt du pays …


Pour cela, il y a un autre Nicolas!

 

Roger Franchino

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26 janvier 2012 4 26 /01 /janvier /2012 17:28

L’œil papillotant, l’intonation penchée, le geste large ou crispé, Hollande nous a fait revivre dans la forme les palinodies de 1981, espérant sans doute et non sans raison peut être , que les Français dont la mémoire politique est connue pour être courte, se tourneront vers lui dans une sorte de Pavlov mitterandien, oubliant ce que furent les 14 années de Tonton…

Mais sur le fond qu’en est il ?


Une fois encore nous sont présentées 60 articles d’un catalogue pour chaque catégorie sociale, comme sait si bien le concocter depuis 40 ans notre énarchie au pouvoir…pas de vision d’ensemble, pas de souffle pour la France…juste un catalogue  tantôt pour tel épicier, tantôt pour tel maquignon, tantôt encore pour tel gratte papier…à chacun son dû.


Or la France s’est mise dans une situation où ce qui la commande c’est l’Europe libérale votée par Hollande entre autres, et ce qui commande à cette Europe ci dirigée maintenant par Bruxelles et l’Allemagne , ce sont les marchés financiers nourris par la mondialisation.

Tout ce qui  n’a pas l’ambition de redonner à la France des degrés de liberté en s’affranchissant  le plus possible de ces contraintes extérieures là, ne peut modifier sensiblement l’état de la cage dans laquelle nous nous sommes enfermés.Que cela soit clair à chacun!


Alors, que Hollande prenne ou reprenne telles miettes à l’un pour les distribuer à tel autre ne changera rien au fait qu’il y a pénurie de tout…de croissance, d’industrie, d’emploi, de moyens,  et même de valeurs.

Que dit il ?

« Je proposerai à nos partenaires un pacte de responsabilité, de gouvernance et de croissance pour sortir de la crise et de la spirale d’austérité qui l’aggrave. Je renégocierai le traité européen issu de l’accord du 9 décembre 2011 en privilégiant la croissance et l’emploi, et en réorientant le rôle de la Banque centrale européenne dans cette direction. Je proposerai de créer des euro-obligations »

Oui, mais l’Allemagne a imposé depuis Maastricht, qu’Hollande a voté, que la croissance ne soit pas le sujet : elle veut la stabilité des prix et une monnaie  aussi forte que le Deutschemark…Quant à la BCE,  elle s’en tiendra à Maastricht, et quant aux euro-obligations Mr Hollande aura droit à un bras d’honneur de Merkel, comme l’eut Mr Sarkozy… avec le bras gauche peut être en concession à l’amitié franco allemande mais ce sera tout… en fait ayant accepté et soutenu le système dans lequel il souhaite nous maintenir, il  n’obtiendra rien du tout, si tant est qu’il négocie une fois élu…


« Je proposerai à notre partenaire l’élaboration d’un nouveau traité franco-allemand ».

Mais pour faire quoi puisque l’Allemagne a déjà tout ou presque ?


«  Je proposerai également une nouvelle politique commerciale pour faire obstacle à toute forme de concurrence déloyale et pour fixer des règles strictes de réciprocité en matière sociale et environnementale. Une contribution climat-énergie aux frontières de l’Europe viendra compléter cette stratégie. J’agirai, dans le cadre duG20, pour une parité plus équilibrée de l’euro vis-à-vis du dollar américain et du yuan chinois en proposant un nouvel ordre monétaire international »

On peut toujours proposer ….sachant pour les échanges que l’Europe  qui a renoncé à la préférence communautaire s’en moque chaque jour laissant les produits chinois envahir sans coup férir nos marchés, que le dumping fiscal existe en son sein même, notamment en Irlande et Slovaquie , et que là-dessus l’industrie exportatrice allemande et la City de Londres marchent la main dans la main depuis toujours…

En quoi Mr Hollande va-t-il faire en sorte que les intérêts de ces deux ci soudain le  cèdent aux nôtres ?en quoi même, lui qui a le passé qu’il a, serait il crédible pour cela ?

Quant au change euro dollar ou euro yuan, c’est la BCE qui le fixe via les taux d’intérêt et la masse monétaire, le reste n’est que baratin…


Un fois constaté  cela, force est de dire qu’avec Hollande nous resterions dans le même système que depuis 30 ans, avec les mêmes conséquences puisque les mêmes causes engendrent les mêmes effets, c’est à dire pour les Français avec  le chômage causé par une croissance trop faible, pour les plus fragiles de tous âges avec  la précarité, pour nos finances publiques avec  l’austérité, et pour notre souveraineté avec  la dictature extérieure des uns ou des autres.

Alors  subventionner  des PMI locales ou des emplois bidons ne fait que cacher momentanément la misère!


Que l’on donne un peu plus à un tel plutôt qu’à tel autre ressemble à l’aumône faite aux pauvres de la paroisse en période de famine quand il faudrait ouvrir grandes nos ambitions pour restaurer la croissance... pour restaurer la France en vérité!


Or la Nation,  qui est le fondement de notre société, est un mot jamais employé…et quand on parle de la France à l’extérieur  c’est pour renoncer à la « Françafrique » c’est-à-dire laisser la porte ouverte aux Chinois dans notre ex pré carré, ou pour rester dans une Otan par miracle supposée revenir  à sa mission première de défense collective..

Pipeau ! se serait écrié mon prof  d’ Histoire , du temps où cette matière avait encore pignon sur rue.


Du coup on saupoudre les clientèles pour récompenser ces enseignants qui fournissent l’ossature du PS, pour séduire les petits commerçants  et artisans,  ou attirer les beurs avec le vote local de leurs parents, et ainsi de suite…. Sans compter les soixante-huitards vieillissants  et les homos avec une adoption contre nature, n'en déplaise.


Bref, chacun le voit bien !

Ce catalogue de 60 « engagements » est lamentablement un hors sujet pour sortir le pays du déclin qui  l’anémie depuis 30 ans !

Ce n’est qu’un recueil de promesses à la Prévert, mitterandien dans la forme et le fond, qui n’engage que ceux qui les reçoivent comme disait Pasqua , comme le furent d’ailleurs  celles de François Mitterand !

Le nouveau Tonton est dans les traces du précédent…qu’importe le contenu, pourvu qu’il ait l’ivresse !

Français qui soutiendriez  ce programme, vous déchanteriez bien vite !

 

Mais, il y a ailleurs, un autre Nicolas!

 

Roger Franchino

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25 janvier 2012 3 25 /01 /janvier /2012 17:25

Nous espérions ici que le Sénat ," dans sa grande sagesse" suivant le qualificatif consacré , allait retoquer la loi de circonstance qu'une poignée de députés aux ordres et en quête d'électeurs avait votée montrant du doigt la Turquie pour des faits avérés en 1915...

Il n 'en fut rien  puisque les socialistes  désormais majoritaires, mais intéréssés sans doute aussi par le vote arménien, se sont commis à cette sottise.

 

Je ne reviendrai pas ici sur les raisons qui font que cette loi visant la Turquie sans d'autres est stupide, arrogante, et contraire à nos intérêts.

 

Il suffit seulement de relever que les Socialistes , une fois de plus lorsqu'il s'agit de jouer contre le bon sens et l'intérêt supérieur de la Nation, n'ont guère à envier à l'UMP.

 

Il est très regrettable que le Sénat perde à cette occasion le recul qui faisait son prestige.

 

Souvenons nous demain de la complicité des composantes du parti du renoncement en chaque occasion qui touche à l'intérêt du pays!

 

Roger Franchino

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25 janvier 2012 3 25 /01 /janvier /2012 16:24

L'OIT, Office International du Travail  pourtant d'inspiration très libérale,vient de montrer du doigt la responsabilité de la politique "déflationnsite"  de l' Allemagne dans la crise actuelle de la zone euro en déclarant:


"La réduction des coûts du travail par rapport à ceux de ses voisins au cours des dix dernières années a mis sous pression la croissance de ces derniers avec des conséquences négatives sur la soutenabilité de leurs finances publiques " et   "Plus grave encore, les pays en crise n 'ont pas pu utiliser le moteur des exportations pour compenser la faiblesse de leur demande domestique puisque leur industrie ne pouvait profiter d'une demande intérieure allemande plus forte "... Ainsi par exemple la consommation allemande a cru de 1% en moins chaque année que celle de ses voisins!

 

En réalité l'Allemagne a maintenu des salaires nationaux élevés dans l'industrie manufacturière exportatrice , là où le "made in Germany" dans ses secteurs d'excellence s'impose sans difficulté grâce à son  image et à la sous traitance à bas coûts en Europe Centrale  , tandis qu'elle a écrasé sa consommation interne avec les petits boulots sous payés qui peuplent surtout les services.

D'un côté elle s 'est servie des marchés de ses voisins pour ses exportateurs, de l'autre elle a contenu ses importations en déprimant sa demande interne.

Elle a donc mené une politique "non coopérative" au service de ses seuls intérêts en Europe, s'appuyant en cela sur la BCE qu'elle inspire et qui a soutenu  à la fois une politique restrictive et un euro fort l'une et l'autre contribuant plus encore à étouffer le dynamisme industriel de ses voisins!

 

Ce que nos économistes de  la pensée unique attribuent à des vues de souverainistes dépassés en France est donc mis en exergue par une institution de l'ONU  peu suspecte en ce domaine !

 

En réalité, il faut redire une fois encore ici qu'il ne saurait être question de faire grief à l'Allemagne de jouer ses intérêts, mais bien de soutenir une fois encore que la seule responsabilité en revient aux dirigeants, tous horizons confondus, de la France qui ont accepté depuis si longtemps de soumettre  les nôtres à ceux de notre voisine au nom d'une monnaie collée de force sur des réalités économiques et culturelles excessivement différentes.

 

La conséquence logique à cela est évidemment qu'il ne peut y avoir d'issue à la crise vécue par la France et bien d'autres sans remise en cause de cette allégeance, de l'euro tel qu'il est, et de l'Europe qui apparait de plus en plus comme une sorte de protectorat économique au service d'un seul.

Nous sommes donc loin d'un fédéralisme qui ne serait que la reconnaissance politique de ce protectorat que tente d'établir Mme Merkel avec un controle de fait de des budgets de ses voisins.

 

La conséquence pour les électeurs Français est qu'il seraient bien avisés d'interpeller les candidats à la Présidentielle sur ce sujet qui commande tous les autres,  de se défier de celui du PS qui puise son inspiration chez  Mitterand  qui voulut Maastricht et rêve d'Europe fédérale avec ses écolos, de ceux du Centres qui furent de toutes les concessions à l'Europe allemande, ou du sortant qui  vient d'abandonner la souveraineté sur notre budget  dans l'espoir de sauver un euro qui  étouffe et n'a de cesse de nous aligner sur Berlin avec   "règle d'or" ou fiscalité.

 

Il reste des nationaux...

 

Il y a l'autre Nicolas...

 

Roger Franchino


 



 


 



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24 janvier 2012 2 24 /01 /janvier /2012 17:08

Et voici qu’accablé par les sondages, les démentis de la réalité, le Président est saisi justement enfin par le doute… peut-il gagner ? doit-il même être candidat ?

La question taraude sournoisement les députés de l’UMP, et les fidèles de moins en moins fidèles que la débandade menace.

Les sondages, la perte du AAA de la France sottement choisi comme «  plus grand trésor de la France » par un Président  résigné, les résultats d’une politique de soumission à l’Allemagne et aux marchés financiers, la panique, l’escroquerie du prince de l’ambiguïté PS, les appétits travestis en vision  du petit béarnais,  tout concourt à la débâcle de la droite UMP.


Messieurs les députés encore gaullistes de l’UMP, qui depuis 5 ans avez souffert de l’abaissement économique  de la France,  de la désindustrialisation croissante et du chômage nourris de ses renoncements en Europe, de sa soumission à une technocratie bruxelloise ultra libérale , à un euro ultra germanique et aux agences de notations , de son ravalement au grade de supplétif de l’Otan pour des opérations vouées à l’échec en Afghanistan ,  du détournement des institutions de la Vème République et du vote des Français par référendum, il est temps encore de sauver votre peau en même temps que votre âme !

Messieurs les députés ,  après avoir cédé la monnaie, ce Président vous   dépouille sous la pression de Mme Merkel et des marchés de votre pouvoir de voter librement le budget de la France…vous satisferez vous d’être relégués au rang de marionnettes de Bruxelles ou Berlin dans un Etat croupion ?


Vous savez que la France n’en  veut plus de votre candidat « naturel » qui ne le sera peut-être pas !

Vous savez que quand bien même il serait candidat, sa bataille est perdue d’avance !


Dès lors, soit vous marchez par habitude vers Waterloo espérant  Grouchy qui ne viendra pas, soit vous vous ralliez au petit Béarnais qui vous appâte comme Louis XVIII en attendant de vous faire du Giscard, soit vous vous ralliez enfin aux convictions qui  n’auraient jamais dû cesser de vous inspirer, c’est-à-dire celles de la France libre, c’est-à-dire de la France autrement.

La France libre aujourd’hui , c’est s’affranchir de l’euro qui étouffe le pays et sa jeunesse, c’est renégocier une autre Europe, celle des peuples et non celles des artifices, c’est retrouver un Etat souverain ambitieux capable de rassembler les Français autour d’un grand dessein national plutôt que d’une utopie européenne devenue allemande  et  mondialiste .

La France libre aujourd’hui  c’est retrouver la croissance dont nous avons un besoin impérieux pour rétablir nos finances avec justice , pour  vaincre le chômage et assurer l’avenir de  notre jeunesse nombreuse,   et  pour retrouver notre place dans le Monde, fût-ce en redonnant à nos frontières le rôle qu’elles ont partout où ne règne pas la naïveté, de la Chine aux USA, du Brésil à l’Inde.

La France libre aujourd’hui, c’est sans hésitation choisir  nos intérêts, et soutenir les pays amis dans nos zones traditionnelles d’influence que sont l’Europe et l’Afrique, l’une et l’autre restant à la mesure de nos moyens, loin des gesticulations arrogantes et des aventures sans lendemain.    

La France libre aujourd’hui comme hier c’est rejoindre des hommes et des femmes qui n’ont d’autre ambition que de servir notre pays, qui peuvent accepter «  d’être des minables à  5000 euros par mois » au contraire de votre épicier de secrétaire général !

La France libre, c’est être la France autrement, avec rigueur, détermination, éthique et courage…

C’est la France de De Gaulle  que vous avez aimée et peut être servie, c’est la France de Saint Just qui vous admiriez  à l’école.


Cette France, elle était là , à Paris Dimanche dernier autour de Nicolas Dupont Aignan !

Il étaient mille, aussi  résolus que ceux de Garibaldi à rétablir la Nation, mille compagnons venus de toutes les provinces au milieu de nos drapeaux tricolores, rassemblés , enthousiastes comme vous l’étiez autrefois !

Il sont venus soutenir leur candidat, petit dans les médias, mais si grand dans le destin de la France !

Petit par les sondages, comme l’aurait été De Gaulle dans la France pétainiste de juillet 1940, ou dans la France  au bord de la guerre civile de Janvier 1958 !

Mais quel destin, à la mesure des redressements passés et à venir !

Alors ,retrouvez vos convictions et l’âme du combat !

Retrouvez  bon sens et honneur en quittant tant qu’il est temps l’UMP qui ne survivra pas  à  son champion déchu, et rejoignez la France et les Français avec Nicolas Dupont Aignan !

Il y a un autre Nicolas !

C'est celui ci,  et  la France l’ attend !

 

Roger Franchino

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20 janvier 2012 5 20 /01 /janvier /2012 15:45

Les médias qui sentent, avec Marine, que l’ordonnancement  du choix du pareil au même entre Nicolas et François pourrait faire choux blanc, ont ressorti de leurs placards le deuxième François, le petit  béarnais bien conforme,  mais un peu coquin  tout de même, puisqu’il a raconté qu’il faudrait produire français plutôt que mondial ….

J'ai surpris pour vous la conversation autour d'une bonne table parisienne du Rédacteur en Chef d'un grand quotidien national avec François le béarnais:


« Produire Français!.....Allons, ça ne se fait plus, petit! Fais attention!!... Au Figaro, dans les Echos, Libération, le Nouvel Obs, le Point, l’Express, TF1, A2, FR3 , on en a tous été retournés !…Il faut produire mondial ou allemand! Il n 'y a que cela de vrai! ....Tu n'écoutes pas Minc? et Attali?....bon, comme tu  n’as jamais rien fait contre nos intérêts en étant ministre de Chirac, en approuvant  sagement Maastricht puis l’euro fort, en votant « oui »  au référendum de 2005 sur la Constitution Européenne contrairement à ces Français attardés sur leur pays, en étant un député UDF européen assidu   membre de l’Alliance des Démocrates et Libéraux pour l’Europe qui soutient si bien la Commission de Bruxelles, on ne t’en veut pas !


On aime bien  au fond François, que tu dises qu’il n’ y aura plus de déficit dès 2016, même s’il faut augmenter les impôts avec deux tranches de plus ou réduire les niches fiscales ( car on ne voit pas comment tu vas retrouver la croissance...sérieux!) et on sait que tu ne ferais jamais de peine à Mario  ou à Angela…tu es si gentil !

On trouve quand même culotté ton « produire français »…j y reviens...mais on se dit que c’était juste  pour taquiner tes petits camarades Nicolas et François, car comment ferais tu concrètement ?...Un label « produit en France », une commission stratégique dis-tu ?...Avec ça, on va surement regagner de la compétitivité et garder nos usines sans gêner beaucoup nos copains allemands, ou chinois, n'est  ce pas? Allez, je taquine aussi…Du coup on est d’accord pour  parler de toi  beaucoup, pour que tu soies  très bien classé dans trois mois ! Tiens ,on  va dire aujourd hui que tu es 4ème...ou 3ème..et on ne parlera que de toi et des deux autres!Content?


Et puis on aime bien ton idée de l’Europe…il y a tellement de cancres encore qui n’ont  que la  France en tête !

« L’Europe est la clé de la liberté de choix : elle permet d’écrire l’avenir » comme tu as écrit sur ton site de campagne… C’est vrai ! En 2001 on a eu la liberté d’avoir le deutschemark comme monnaie et d'ouvrir nos frontières au dumping chinois, en  2008 la liberté d’accepter la Constitution européenne refusée par erreur en 2005, en 2010 on a été libres de verser à fonds perdus des milliards € à la Grèce pour qu’elle reste un peu encore dans la zone euro, depuis 2011 on est libres de se serrer la ceinture pour retarder la fin de l'euro, maintenant nos députés vont être libres de voter les budgets que veulent Bruxelles et Berlin, et les salariés  vont être libres de travailler "libéralisés", c'est à dire pas cher, comme le réclame Standard & Poor"s…Quant à l’avenir, l’Europe nous a depuis 30 ans permis d’en écrire un tellement radieux qu il n 'y a  pas lieu de craindre pour demain....bravo François!

D'ailleurs tes concurrents sont en gros d'accord  avec toi sur tout ça....pas vrai?


  On aime bien finalement que tu proposes de faire la synthèse entre Nicolas qui n’est pas différent  et l’autre François qui est semblable… bien sûr, tu vas reprendre le même plan qu’eux, en trois parties

( euro, austérité, faible croissance) mais avec un style tranquille , quelques sermons  et le goupillon les jours de messe  comme on sait que tu sais faire...ça peut plaire...tout est dans le goupillon. et le ton...travaille le un peu encore!


Allez, on compte sur toi, car Nicolas, nous,  on l’appréciait mais il a fait trop de sottises pour être premier ce coup ci, et l’autre François, s' il est un peu mieux que son ex, il ressemble tellement à son Tonton qu’il pourrait bien arriver derrière cette sale gosse de Marine !

Dernier truc....Fais attention  à tes fréquentations  en attendant !

Par exemple, en sortant de messe Dimanche  22 Janvier, évite le  Théâtre du Gymnase Marie Belle à Paris , dans le 11ème !

Il parait qu’il y aura une Levée de Rideau sur la France Libre…des drôles de types  en bleu blanc rouge !On n 'aime pas du tout!

Avec cet autre Nicolas … Allez, on n'en parle pas!»

 

 

Roger Franchino

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14 janvier 2012 6 14 /01 /janvier /2012 00:22

Début 2011,  titrant « La dernière dégringolade de la France avant le  rebond ? », j’écrivais à propos de 2010:

« La roue du déclin a continué de broyer la nation, les destins des actifs, les perspectives des jeunes générations.

L’économie anémiée par la crise financière, l’imposture réglementaire, monétaire , budgétaire d’une Europe en  déroute cumule délocalisations,  chômage, dette publique, déficits , régression de la protection sociale. »

Terrible constat d’alors , en rien modifié par le cours des choses l’année dernière, bien au contraire.


Au plan économique, une croissance inférieure à 1%, un déficit extérieur record de 75 milliards €, une dette publique à 85% du PIB,  un chômage réel de près de 4 millions de travailleurs, des délocalisations qui s’amplifient, une industrie qui ne représente plus que 12% de la valeur ajoutée en France, l’austérité budgétaire imposée par la finance internationale et l’Allemagne.

Bref non seulement la France ,c’est-à-dire les Français, s’est encore appauvrie mais elle s’est soumise à des puissances  privées, aux agences de notation, quand ce n’est pas à sa voisine d’Outre Rhin.  

La souveraineté des Français, à savoir leur liberté, la démocratie à laquelle ils sont attachés n’est plus qu’apparence . L’essentiel se décide désormais à la City de Londres, à Wall Street, Zurich, Francfort, Shanghaï, Bruxelles ou Berlin…Il ne restera bientôt à nos parlementaires qu’à choisir la couleur des chrysanthèmes…si la Commission de Bruxelles n’a pas pondu une directive sur le sujet !


Au plan international, la France qui bombait le torse en animant le G20 n’a obtenu aucune avancée sur la régulation des marchés, et c’était prévisible par delà les gesticulations de notre Président candidat.

A ses portes, elle a bricolé une intervention poussive en Côte d’Ivoire, avant de démontrer  de façon éclatante en Lybie qu’elle ne pouvait rien  sans l’Amérique.

En Europe même, le directoire  à deux qu’elle voudrait imposer ne dissimule plus l’assujettissement à l’Allemagne qui impose partout ses choix. Un club de pensée de l’UMP, plus pétainiste que les autres,  envisage même de partager la dissuasion nucléaire avec l’Allemagne qui  n’en a que faire , ayant choisi celle  des USA.


Au plan national,  l’Etat, battu en brèche par le libéralisme européen et par la corruption qui transpire un peu plus à chaque nouvelle « affaire », remplit de moins en moins sa mission qui est celle de l’intérêt général, de la protection des plus faibles,  et de l’éducation.

Les mœurs sont à vau-l’eau, qu’il s’agisse de petite ou de grande criminalité, du plus misérable au plus nanti.

Les mœurs politiques sont à l’unisson,   de Woerth l’UMP à Guérini le socialiste, de DSK au financement de la campagne de Balladur.


Bref la France prend l’eau de toutes parts et s’enfonce non pas chaque jour, mais chaque minute, chaque seconde, un peu plus !


Alors, Français , allez vous continuer à renoncer ? à écouter ceux qui vous répètent qu’il ne faut plus croire en votre Histoire,  en  vos rêves, en votre dignité, en l’avenir de vos enfants, bref en votre vie?


Allez vous écouter les Sarkozy , Bayrou, Morin, qui  vous ont promis un avenir radieux en vous bradant à une Europe qui ne peut être la vôtre et aux actionnaires d’une mondialisation qui vous saigne?


Allez vous écouter leurs prédécesseurs, de Hollande à Sapin,  d’Aubry à Royal,  qui de la rose ne vous ont apporté que les épines, en choisissant la même Europe, la même mondialisation , travesties de quelques aumônes sociales comme on fait ses œuvres aux pauvres quand la messe est dite?


Aller vous écouter le parti étranger qui, d’Eva Joly à Cohn Bendit, n’a depuis toujours d’autre objectif constant que l’effacement de la France, fût-ce en posant aujourd’hui une vraie question de sécurité ?


Non ! car la machine à vous broyer accélère, avec le budget de l’Etat, votre budget, qui vous échappera bientôt après votre monnaie.


Non !car le fédéralisme, c’est-à-dire la mainmise sur notre pays des technocrates sous influence germanique, n’attend que le renouvellement du parti du renoncement à la tête de la France  ( UMP, socialistes, centres) pour faire tomber un peu plus son rideau de fer sur vos libertés.


Non ! car les promesses des candidats du renoncement ne cherchent à faire de vous que les pourvoyeurs de  leurs carrières personnelles, de leurs avidités de « minables qui gagnent  5000 euros par mois » et veulent bien plus !


En 2012, il faut en finir résolument,  et amener au pouvoir suprême, une personnalité de fer, un juste, exemplaire dans sa personne, intransigeant sur la France dans l’action   comme le furent nos Jacobins lorsqu’il fallait redresser la République et défendre la Nation en danger, comme le fut le Général De Gaulle lorsqu'il fallait sauver la France à terre.


Nous sommes tout à la fois en 1793 et en 1940…


Français,  2012 sera votre dernière chance d’exercer  librement votre souveraineté !

Prenez là!

 

Roger Franchino

 


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28 décembre 2011 3 28 /12 /décembre /2011 11:32

Voici que l’Assemblée Nationale , dont on aurait pu croire qu’en ces temps difficiles elle avait de quoi faire, s’est commise dans une étonnante loi montrant du doigt la Turquie pour des faits datant de 1915.

Une cinquantaine de députés, soit 10% de la représentation nationale, s’est soudain entichée d’une loi aux motivations  profondes obscures  condamnant principalement le génocide arménien perpétré avant la Première Guerre Mondiale par le défunt empire ottoman .

Loi stupide puisque c’est la République Turque et non l’empire  qui est montrée du doigt, celle de Mustapha Kemal Atatürk, qui s’est occidentalisée à marche forcée avant la Seconde Guerre Mondiale, troquant  son alphabet pour les caractères latins, laïcisant le pays, redistribuant aux paysans les terres des mollahs, instaurant dès 1930 le droit de vote des femmes quand il fallut attendre 1944 et De Gaulle pour la France !

Stupide car ce grand pays travaillé par un islam renaissant jouant volontiers de la corde nationale  a besoin de compter sur de solides amis en Occident, et tout particulièrement sur la France dont les valeurs de la Révolution inspirent encore les kémalistes.

Stupide car une loi française ne rendra  justice ni aux Arméniens ni à leur mémoire.

Stupide car va-t-on aussi se fâcher avec  l’Amérique du Nord pour avoir méthodiquement  exterminé les Indiens, avec l’Espagne et le Portugal pour avoir effacé les civilisations d’Amérique Centrale et du Sud, avec l’Angleterre pour avoir massacré les Aborigènes d’Australie ?Que dire de la Chine au Tibet et ailleurs au cours de son histoire pluri millénaire ? Et de la Russie pour s’étendre de la Pologne à Vladivostok ?

Stupide enfin car ,sur notre territoire même, va-t-on condamner les Gaulois pour avoir détruit leurs prédécesseurs, les Romains pour les avoir vengés, les Francs pour avoir brulé leurs cités , les Républicains pour avoir guillotiné la Vendée, nos régimes du 19 ème siècle pour le commerce triangulaire d’esclaves sans parler bien sûr des exactions coloniales ?

Le gouvernement de la France une fois encore se ridiculise par son arrogance velléitaire et stupide qui agace sans effet le monde.

La grandeur lui est étrangère.

Puisse le Sénat dans la sagesse qui lui est,parait il, caractéristique refuser qu'une cinquantaine de députés donnent une image aussi absurde de notre pays

Puissent les Turcs faire la distinction entre un pouvoir finissant, empêtré dans de petites manœuvres, et la France qui ne le reconnait plus.

 

Roger Franchino

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12 décembre 2011 1 12 /12 /décembre /2011 01:06

 

Ils sont donc convenus que  l’équilibre budgétaire s’imposera à tous quelles que soient les circonstances via la règle dite d’or, que la sanction des Parlements réticents sera automatique, que la BCE poursuivra sa politique de l’euro « über alles », et que les banques privées toucheront les intérêts mais n’assumeront pas les risques de tout créancier.

En Europe , seule le Grande Bretagne, brocardée par tous mais seule  à résister  à la triomphante  Allemagne, a su rester une Nation debout.


D’un côté l’Europe en s’engageant dans la rigueur aveugle imposée par l’Allemagne grâce à une France veule  se condamne à une longue déprime  qui, s’ajoutant à 30 ans d’anémie, condamne l’Etat Providence , c’est-à-dire la protection sanitaire de qualité pour tous, les assurances chômage, les retraites par répartition, tout  en  réduisant les salaires réels et asservissant un peu plus le travail.

De l’autre , alors qu’il eut fallu relâcher la pression  sur l’économie en  restaurant la compétitivité des  pays du Sud par la dévaluation de la monnaie, l’Allemagne impose via une BCE qui n’a d’européen que le nom, le maintien de la  politique de l’euro fort qui n’est autre que celle du Deutschemark. L’Allemagne maintiendra ses excédents du commerce extérieur au détriment de ses partenaires qui  devront baisser les salaires ou délocaliser plus encore ce qu’il leur reste d’usines.

Asphyxiés , les Etats du Sud  ne parviendront donc  pas à se désendetter, sauf à imposer plus de sacrifices qui menaceront  la paix civile, et donc l’idée européenne.


La France  verra son industrie déclinante délocaliser plus rapidement encore ou disparaitre et sacrifiera  sa chance historique qu’est sa jeunesse nombreuse malheureusement plus encore  vouée au chômage, à  la précarité, et au communautarisme.

En Afrique , comme dans le monde, elle ne sera plus vue comme une puissance indépendante qui compte, mais comme un vassal de l’Allemagne c’est à dire de l’Amérique. Sa défense autonome elle-même sera en cause car comment pourrait-il en être autrement quand le budget, après le monétaire est sous contrôle de l’étranger ? La dissuasion nucléaire sera la prochaine victime de la rigueur budgétaire "allemande", après le Rafale victime de l’euro.


Pour toutes ces raisons, parce que cette politique est contraire au bon sens politique et aux réalités économiques, la révision des traités, en supposant qu’elle aboutisse, est vouée à l’échec  de l’euro et d’une Union Européenne qui   se fissurera et éclatera  inéluctablement, mais après bien des épreuves.

C’est bien parce que les dirigeants de l’Europe savent le rejet populaire suscité qu’ils tentent d’éviter une réforme du Traité de Lisbonne qui risquerait d’être soumise aux Parlements ou , pis à leurs yeux, au référendum.

C’est pourquoi  ils envisagent des accords gouvernementaux qui les dispensent des procédures démocratiques.

Ce sont en réalité des coups d’Etats qui sont en préparation en vue de déposséder les peuples et les parlements nationaux de leurs prérogatives essentielles, car que reste t il de parlements qui ne maitrisent plus le budget  de la Nation ?

En vérité c’est un nouvel avatar du fascisme que l’Europe pensait avoir conjuré après la Seconde Guerre Mondiale en s’unissant qui  revient dans les fourgons de l’Europe fédéraliste et de la finance.


Dès lors , aucun démocrate ne peut adhérer à cette révision des traités européens et tous doivent unir leurs forces pour mettre en échec ce processus entamé de longue date, reprendre le contrôle de notre souveraineté, et mettre à l’écart des dirigeants coupables de forfaiture.

Nous devons entrer en résistance, unir tous les patriotes qui , quelle que soit leur appartenance politique, peuvent mener sans faiblesse le combat  dont dépend la survie de la France.


Nous devons proposer au pays de reprendre le contrôle de son destin:

  - En retrouvant sa monnaie puisque l'euro reste le mark et en dénonçant les traités de Maastricht et Lisbonne.

- En transférant les dettes de l'Etat progressivement des investisseurs étrangers aux nationaux afin de se soustraire à la tyrannie des marchés tout en rationnalisant les dépenses.

- En reprenant le contrôle de notre Banque Centrale et des banques privées afin de maitriser le crédit indispensable au développement.

- En reportant la charge de nos systèmes sociaux des salaires à la consommation afin d'en faire porter le poids aussi sur les importations et de favoriser nos exportations.

- En relançant une politique industrielle agressive dans nos domaines d'excellence.

   

L’élection présidentielle de 2012 ne saurait donc être une compétition d’ambitions  car ce pourrait être la dernière qui aura une signification avant que le fascisme fédéraliste n'impose sa chappe.

 

La victoire d’un candidat national est plus que jamais vitale pour le pays, bien qu’il lui reste peu de temps pour émerger et incarner l’espoir.

Ce sera pourtant  l’enjeu des toutes prochaines semaines si ce pays veut échapper à l’effacement et les Français à la perte de leurs libertés.

Ainsi en va-t-il depuis toujours, puisque celles-ci ne sont garanties que par la souveraineté de celui-là.

 

Roger Franchino

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  • Roger Franchino
  • Diplômé EM Lyon, MBA York, 30 ans de carrière internationale en Europe, Asie, Amériques, comme cadre dirigeant /directeur général  dans des multinationales ou des PMI .
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