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5 juillet 2017 3 05 /07 /juillet /2017 16:57

Après un Congrès fort peu soucieux des deniers publics pour servir un ego d’adolescent qui voudrait épater sans le pouvoir, le Premier Ministre cornaqué de près par le gamin a dû s’exprimer sur l’intendance, et convenir déjà que ce qui était promis voici deux mois n’était que propositions boutonneuses.

 

Habitués que nous sommes aux programmes chiffons, nous n ‘en sommes guère étonnés, et constatons que la révolution « jupitérienne » n ‘est qu’un nouvel avatar des mises en scène précédentes pour électeurs cocufiés dès la lune de miel.

 

La République En Marche, dont le chef était Ministre de l’Economie il y a moins d’un an, a donc menti sciemment le temps de l’élection, le rapport de la Cour des Comptes officialisant ce que tout le monde savait, à savoir que les gouvernements Hollande étaient des gouvernements d’escrocs et de menteurs.

 

Exit donc jusqu’à des temps meilleurs la baisse de l’impôt sur les sociétés, le baisse des charges sociales, la suppression de la taxe d ‘habitation, mais bienvenue à la hausse de la CSG, des taxes sur le tabac, le diesel.

 

Côté économies, nous verrons bien, mais il y a fort à parier que la Défense promise à une soumission européenne sera touchée tandis que seront maintenus les gaspillages de l’Education Nationale et les mille feuilles administratifs.

 

Bref, la République En Marche, qui trottine derrière Bruxelles et Berlin

s ‘essoufflera comme les précédentes à vouloir courir avec des galoches d’un autre âge.

 

Redresser la France, c ‘était conduire une véritable guerre de reconquête du terrain perdu, sur le plan économique en osant l’audace, sur le plan moral en osant le retour de la Nation, sur le plan individuel en osant la responsabilité.

 

Il fallait immédiatement créer le fameux choc tant de fois évoqué, toujours abandonné, en faisant du pays une Grande Armée ultra compétitive par la baisse drastique des impôts sur les sociétés et des charges pesant sur le travail pour attirer l’investissement et l’emploi et viser une croissance de 3% par an au plus vite.

 

Bien sur, cela ne pouvait aller sans une réduction des administrations et des dépenses publiques, mais cela n ‘avait nul besoin d’être brutal et pouvait s’étaler sur 2 ou 3 ans.

 

Les investisseurs et l’Europe voyant que la France « is back » vraiment, auraient accepté que nous préférions construire un nouvel équilibre appuyé sur une nouvelle dynamique, plutôt que prendre pour modèle la Grèce ou l’Espagne.

 

Oser la Nation, c ‘était mettre fin au laxisme dans tous les compartiments de notre société, faire de l’Europe un moyen et pas une fin, faire des Français l’objet unique de toutes les attentions.

 

Oser la responsabilité c ‘était combattre dès le plus jeune âge l’ignorance, l’assistanat, la facilité, mais aussi donner à ceux qui le veulent le pouvoir d’assumer plus librement leur destin dans leurs entreprises.

 

Nous en sommes loin, et la République en Marche ne marchera pas mieux que les précédentes…

 

Nous verrons dans les prochains mois si un vent nouveau peut enfin se lever ailleurs, là ou aujourd hui nous n apercevons que compromis, intérêts particuliers, indétermination.

 

Notre prochain Congrès le 9 Novembre dira si nous nous reconnaissons dans un projet, ou si cette fois nous franchirons le Rubicon de le porter nous mêmes.

Roger Franchino

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  • Roger Franchino
  • Diplômé EM Lyon, MBA York, 30 ans de carrière internationale en Europe, Asie, Amériques, comme cadre dirigeant /directeur général  dans des multinationales ou des PMI .
Président Club de pensée France Rebelle
  • Diplômé EM Lyon, MBA York, 30 ans de carrière internationale en Europe, Asie, Amériques, comme cadre dirigeant /directeur général dans des multinationales ou des PMI . Président Club de pensée France Rebelle

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