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22 mars 2010 1 22 /03 /mars /2010 10:06

La farce des régionales s'achève donc .... et revoici le clown de 1968 qui fait expréssément référence à ce qu'il considère comme  sa période de gloire et qui coincide très exactement avec la reprise du déclin du pays.

Car que fut  le mouvement du 22 Mars 1968?

D'inspiration libertaire,  il se manifesta par l'occupation de la faculté de Nanterre.

En réalité tout a  démarré un an plus tôt. Le 20 mars 1967 des potaches de Nanterre  décident de manière spontanée d'investir le bâtiment  réservé aux étudiantes , ce qui provoquera leur expulsion musclée par les forces de l'ordre alors que celles ci n'ont pas en principe à intervenir dans l'Université.

En fait les étudiants de ce qui allait devenir le mouvement du 22-Mars, surtout "travaillés" par les pulsions de leur âge exacérbées par le désoeuvrement de cours de sociologie et  lettres clairsemés, passent une année à diffuser leurs idées sur la liberté sexuelle et sur les névroses qu'induisent le manque de liberté dans ce domaine et dans d'autres.

C'est lorsque le bruit courut  que Cohn-Bendit serait exclu de la Faculté, qu'une  grève fut déclenchée par  des anarchistes, 150 seulement pour le fameux "appel du 22 mars", entrainant peu à peu une population d'étudiants essentiellement parisiens, fils et filles de milieux privilégiés, enfants gâtés des 30 glorieuses, et tentés par l'idée d'un un grand "monome", sorte de happening  dans la tradition étudiante.... le débridage sexuel en plus, et "l"interdit d'interdire" comme oriflamme. 

Récupéré par un Mitterand revanchard, une gauche qui ne se consolait pas de la perte des délices de la IVeme République, un PC qui n'avait pas coupé avec l'URSS, une extrême droite qui n'avait pas digéré la perte de l'Algérie,  le mouvement s'est étendu dans une France prospère ( 2,5% de chômage! ) avant de faire "pschitt" devant la majorité des Français appélés par le Général de Gaulle à se prononcer. 

Mais si en Juin 68, les Français rétablirent le droit, les conséquences sociales furent immenses:  début de la dégringolade de l'Education nationale ( méthode globale en lecture , maths "modernes") qui continue de faire  des gamins qui ne savent ni écrire ni compter en 6eme, et de l'éducation tout court avec l'enfant roi puisqu'il devint interdit d'interdire, qu'il n'était plus utile de travailler ( "on ne tombe pas amoureux d'un taux de croissance"), qui a produit toute une génération d individualistes , d'égocentriques, d'assistés, aux règles de vie élastiques...Résultat: explosion des divorces chez les adultes, de la violence chez les adolescents...

Alors que voulons nous?

Continuer dans la même régression ? Toujours plus de renoncement?

Une Europe verte parce qu'il n ' y a plus d'usines que l'on aura pris soin de laisser aux Chinois puisque Dany le Clown est européen et libéral ?

Et pourquoi pas, l'adoption des enfants par les homosexuels ou  mieux encore, puisqu'il ne faut pas se "névroser", envisager la polygamie?

Bref, chacun voit bien d'où viennent les Europe Ecologistes et où cela mène...

Ce sont les mêmes babas qu'il y a 40 ans, amers aujourd'hui d'avoir gaspillé historiquement la France  qu'ils lèguent à leurs enfants, et qui tentent de nous faire croire que la révolution verte peut compenser  celle inspirée originellement par une  libido aujourd'hui  inversement proportionnelle à leurs résultats électoraux...

Laissons Dany et les siens à l'andropause de leurs idées , envoyons son appel 2010 rejoindre celui de 1968 dans le caniveau , en attendant l'occasion des cantonales  pour  balayer ces babas hors de notre paysage politique. 


Katsumoto


















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20 mars 2010 6 20 /03 /mars /2010 22:44

Deuxième tour des régionales....raz de marée annoncé de la gauche rose verte, claque pour la majorité présidentielle...victoire de l'abstention.

Alors pour qui voter?

D'un côté, une majorité aux abois qui paie la crise, le prix de l illusionisme,d'un libéralisme en déconfiture et de la trahison des intérêts nationaux au bénéfice d'une Europe illégitime et d'un atlantisme désuet.

De l'autre des caciques en mal de carrière partageant leurs nostalgies soixante huitardes et rose pâle, leur philosophie du permissif , du renoncement, dans un libéralisme à peine distinct de celui de leurs adversaires et partenaires de l'UMP.
Et dans les listes du renoncement , viennent se fondre maintenant les tenants d 'Europe Ecologie, comme si l'Europe qui facilite l'invasion des produits chinois fabriqués sans aucun respect de la planète pouvait se conjuguer avec l'Ecologie!
Qui peut s'étonner  de cette nouvelle imposture pour qui se souvient que Cohen Bendit fut d'abord et reste un mistificateur et petit bourgeois allemand, voyou  et révolutionnaire d'opérette.

Restent le Front National qui , malgré de sulfureuses gamelles, surfe sur une âme française qui ne veut pas mourir, et le grand parti des abstentionnistes qui ne veulent plus  choisir entre diables et  démons.

Alors que faire?

Renvoyer dos à dos soixante huitards fourbus et  libéraux incorrigibles s'impose pour marginaliser les marginaliseurs! 

Finalement , choisir à regret  l'Abstention puisque le Front National et ses écarts interpellent la conscience de chacun.

Katsumoto

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20 mars 2010 6 20 /03 /mars /2010 20:17

Ainsi  la très British Mme Lagarde vient de confesser de bien peu diplomatiques reproches  à l'Allemagne via le Financial Times.

L'Allemagne , notre partenaire privilégié dans la construction européenne, profiterait de la consommation de ses voisins  pour soutenir son activité tout en exerçant une pression constante sur ses coûts pour assoir sa compétitivité.

Oui, l'Allemagne dispose d'une industrie traditionnellement puissante, concentrée sur des biens d'équipement et une image uniques dans le monde,soutenue par une qualité renommée, et par une cogestion  de fait associant  travail et  capital dans une ambition commune.

Faut il reprocher les résultats d'une volonté et d'un  travail constants ?

En regard, l'industrie de la France periclite depuis 30 ans, perdant 2 millions d'emplois, voyant sa part dans la valeur ajoutée du pays reculer de 24% à 14%.

L'Allemagne est elle responsable de cette dégringolade ?

Evidemment, non!

La France n' a jamais comblé l'écart industriel  de la fin du 19 ème siècle avec son principal concurrent.

Ses fabrications, moins spécialisées, dotées d'une image plus incertaine et d'un capitalisme peu consensuel restent très sensibles aux prix.

La vérité est que l'ambition gaulliste de faire du pays une grande puissance industrielle, s'appuyant sur une démographie porteuse quand celle de nos voisins décline , a été abandonnée sur l'autel  d'un euro surévalué pour nous,  tout autant que l'eut été le Deutschemark.

Et c'est bien là que le bas blesse pour la France!

Des critères de Maastricht qui bloquent la croissance, un taux de change de l'euro qui convient à l'industrie allemande mais étouffe la nôtre, tout comme celle de l' Italie.

Faut il reprocher alors à l'Allemagne d'avoir su défendre ses intérêts?

Non , de toute évidence!

En revanche que dire de tous ceux qui de Giscard à Sarkozy, en passant par Mitterand  et Chirac ont sacrifié les nôtres sur l'autel d'une Europe  soumise aux diktats de la BCE Bundesbank et de l'euro mark?

L'Allemagne a gardé le sens national quand nous avons l'avons perdu.

Alors, ne nous trompons pas de diagnostic.

N'en déplaise à la très européenne Mme Lagarde, l'Allemagne n'a bénéficié, comme en d'autres temps,  que de nos propres démissions.
 
Et puisque Mme Merkel suggère que les "non vertueux" quittent la zone euro, ayons le courage de la prendre au mot si l'euro doit rester le mark !

Avant qu'il ne soit  trop tard pour nos dernières usines.. chère Mme Lagarde!

Katsumoto


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26 janvier 2010 2 26 /01 /janvier /2010 11:12

Le Président de la République s 'est livré hier soir , non sans talent, à une causerie avec un échantillon de Français confrontés aux difficultés qui accablent le pays.

L'homme, spontané, communiquant, s'est efforcé de répondre aux inquiétudes tout en  défendant sa politique ce qui ne pouvait de toute évidence suffire à rassurer ses interlocuteurs.

Mais chacun aura surtout entendu  la répétition d'engagements bien sombres!
 
"Non je ne laisserai pas mourir l'agriculture!"
"Non je ne laisserai pas mourir l'automobile!"
"Non je ne laisserai pas mourir nos PME!"
"Non je ne laisserai pas mourir l'hopital!"
"Non, je ne laisserai pas mourir les banlieues!"

Asséner ces volontés repétées ne trahit il pas, de fait,  la reconnaissance  du degré de délitement de ce pays en tous domaines?

Et si nous en sommes là, ne faut il pas, de toute urgence, appréhender  les causes et prendre les mesures qui s'imposent depuis trop longtemps différées?

L'agriculture s 'écroule parce qu'il n' y a plus de préference communautaire sacrifiée sur l'autel du libéralisme anglais, à coup d'importations de Nouvelle Zelande, d'Australie, d'Argentine, sans parler de la Pologne copieusement  subventionée, pour le bonheur d'une grande distribution qui tire naturellement profit de la mondialisation.

L'industrie et l'automobile subissent de leur côté les mêmes  maux aggravés par une politique de l'euro trop cher qui nous dessert tout autant qu'elle sert l'Allemagne.

L'hopital , comme tous nos systèmes de protection sociale, ploie sous des charges accrues par une population plus nombreuse et vieillisssante, alors que le déni de croissance depuis 30 ans se traduit  par un gigantesque manque à gagner pour le budget de l'Etat, auquel s'est ajoutée une gestion laxiste des ressources.

Les banlieues n'intègrent plus la France parce que leurs jeunes ne trouvent pas d'emploi ou sont mal encadrés par l'Education Nationale, tout en même temps que le pays continue d'accueillir depuis trop longtemps des populations que ni son dynamisme économique, ni sa confiance dans ses valeurs et son Histoire, ni son ambition nationale ,  ne permettent  plus d'assimiler.

Il n'est pas jusqu'à la faiblesse demontrée  à l'égard d'une élite, avide de se servir plutot que de servir le pays qui l'a formée, qui ne contribue à donner à la jeunesse et aux citoyens de ce pays le sentiment que Liberté , Egalité, Fraternité que nous avons inscrit aux frontons de nos mairies ne vaut pas plus qu'un tag sur un mur de metro.

Voilà ce que Mr Sarkozy , son corps défendant, a reconnu hier soir!

Voilà pourtant ce dont à ce jour il n'a pas tiré les conclusions quant à la politique à conduire!

Voilà pourquoi une relève, hors partis "dominants"  mais depuis  longtemps aseptisés et complices, est nécessaire au salut!

Malheureusement, comme l'Histoire nous l'enseigne, il faudra sans doute de bien grandes secousses ou d'autres drames pour que s'organise enfin le sursaut...

Katsumoto 


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20 janvier 2010 3 20 /01 /janvier /2010 16:24

2008 s ‘était achevée sur le chaos de la finance, 2010 s ‘est ouverte sur la catastrophe en Haiti.

 

Le drame d’une population déshéritée, démunie  et aujourd’hui décimée renvoie toujours  à la question du « pourquoi eux ? » alors qu ‘un sort malin implacablement semble se jouer du bien .

 

Le chaos de 2008, a peine suspendu en 2009, en jetant  des millions d’hommes dans le chômage et le doute, renvoie également à cette question quand les bonus bancaires pleuvent, quand d’autres nuages se lèvent.

 

Mais si Haiti s’effondre sous une fatalité supérieure , la crise elle, est née des appétits de quelques uns et du laisser aller de beaucoup.

 

Alors que pouvons nous souhaiter,  et surtout faire en 2010 pour ce qu’il nous revient d’entreprendre ?

 

Quelles sont les pierres blanches que nous devrions poser  là ou nous le pouvons, c ‘est à dire là ou nous sommes, en France ?

 

Et pour cela, ou en sommes nous ?

 

2009 n ‘a pas changé le cours qui roule notre pays dans le déclin et le renoncement.

 

La crise mord durement, les délocalisations sont reconnues utiles pour Thales et inacceptables pour Renault par un Président qui voudrait conserver les emplois sans remettre en cause le change de l’euro, la croissance reste structurellement anémique comme depuis 30 ans, l’endettement devient insupportable et remettra en cause bientôt le socle de nos systèmes sociaux.

Les syndicats jacassent, le Medef s ‘esquive,  les politiques courtisent,  les Français reculent

dos courbé par tous les pessimismes médiatiques , le gouvernement nous harangue une identité qu’il s’est employé à brader.

 

A l’extérieur, après être redevenus des auxiliaires de l’ Otan, nous avons poursuivi nos coups de bluff  avec le G20 et Copenhague, notre tragicomédie européenne avec le parachèvement illégitime du traité de Lisbonne, et nos gesticulations de gardes suisses en Afghanistan.

 

Pendant ce temps les USA  s’accordent avec la Chine sur le dos de l’Europe, avec des politiques de change qui assassinent définitivement la puissance et la croissance économique européenne non sans  continuer de tirer des traites sur l’environnement et la vie de la planète.

 

En Perse et au Pakistan les fous de Dieu sont aux portes de l’atome.

 

En Europe l’Allemagne continue d’asseoir sa suprématie, tandis que les frontières cèdent sous les nouvelles  grandes  invasions de populations déshéritées, que l’Angleterre et quelques satellites d’Europe Centrale terminent d’absorber comme un buvard l’espoir européen en préparant son partage avec la Turquie, l’Ukraine et peut être demain le Bélouchistan !

 

Le tableau est sombre, et c’est pourquoi il y a une tâche immense à entreprendre !

 

Et d’abord  assurer le rang de la France dont celui des Français est indissociable !


Pour cela redonner l’espoir en retrouvant la croissance, c 'est à dire s’attaquer aux dogmes monétaires et libéraux de l’Europe, imposer la préférence communautaire, pénaliser ceux qui jouent du Dollar ou du Yuan pour  nous rançonner et ceux qui déversent sans compter  gaz et produits toxiques.

 

Redonner un sens à la Nation et au peuple de France en mettant fin aux abandons de souveraineté, en respectant les volontés exprimées, en assignant à l’Etat  de fédérer les intérêts particuliers , en prenant acte de la diversité  mais aussi que le droit du sol devient impossible  dans un espace Schengen  passoire mis à mal par de grandes invasions .
 

Redonner leur place aux femmes et aux hommes de ce pays, quelle que soit leur origine,  en restaurant
l ‘autorité de l’Education , celle des parents et celle des enseignants, sans laquelle ni  progrès ni égalité des chances ne sont possibles, en rétablissant un service militaire civil pour intégrer chacun dans la Nation et partager la France, en renforçant les pouvoirs régionaux mais pas les notables, en imposant la présence des salariés dans les conseils d’administration.

 

A l’extérieur, reprendre avec détermination la première  place en Europe et en Afrique sans lesquels nous comptons  peu, et savoir se faire entendre des autres nations du monde  sans arrogance mais nettement, à la mesure de notre poids , de notre image, de nos moyens et de nos intérêts,  plutôt que de nos phantasmes.

Sous les drames, l'espoir toujours

 

Bonne année !  

Katsumoto

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3 novembre 2009 2 03 /11 /novembre /2009 19:45

Des mémoires de l'ancien Président , la presse retient  semble t il , la haine de Giscard, la trahison de Balladur, et l'admiration pour Mitterand.....de quoi faire "pschittt "selon le mot de Chirac sur ses affaires judiciaires!

De Giscard, je me souviens qu'il bâtit sa carrière en trahissant De Gaulle, en appelant à voter Non au référendum d'Avril 1969 qui devait permettre une véritable décentralisation du pouvoir, et l'association des forces vives de la Nation dans un Sénat complètement dépoussiéré de ses notables.

Quoi d'autre, en dehors du début du déclin du  pays sous la houlette d'un Président confondant grandeur et  "boursouflure", ou nous jetant dans les bras d'une Europe technocratique qu'il tentait de dissimuler sous de cosmétiques airs d'accordéon?

Quoi d'autre que les diamants de Bokassa?...sinon peut être, grâce au courage de Mme Weil, la libéralisation de l'avortement.

Peu de choses....sinon le début de la glissade du pays!

De Chirac , je me souviens  qu'il trahit Jacques Chaban Delmas en Mai 1974, courageux réformateur  champion du projet de Nouvelle Société, pour se rallier avec 43 députés de l'aile droite de l'UDR à la candidature de Giscard .

C'est lui qui  le fit élire en échange d'un poste de Premier Ministre!

Que Giscard ne l'ait pas gardé en grande estime depuis lors, qui s'en étonnerait?

C'est Chirac  encore qui trahit les institutions de la Vème République en acceptant la cohabitation avec Mitterand, en plus de ses propres convictions à supposer qu'il en eût d'autres que de se servir plutot que servir.  

C'est Chirac enfin  qui trahit ses électeurs en se faisant élire en 1995 sur le programme gaulliste de Seguin pour appliquer , les urnes à peine closes,  celui de la droite libérale de Juppé!

Quoi d 'autre que 12 ans d'immobilisme, de laisser aller à vau-l'eau du pays?.....sinon la résistance à l'extrême droite, et à l'aventure irakienne de Bush?

Peu de choses.....sinon un pays en deshérence, à la croissance anémique dans une Europe garrot  !

De Mitterand, je me souviens de ses états de service dans le régime de Pétain avant de se découvrir opportunément résistant, de ses virements et revirements sous la IV eme République, du pseudo attentat de l'Observatoire,  de ses discours "va t en guerre" sur l' Algérie ou  "socialiste" selon les nécessités,   du ralliement de Tixier Vignancourt pour tenter de battre De Gaulle ou de sa complicité avec l'ancien milicien Bousquet...

De Mitterand je m'en souviens comme du négatif de De Gaulle, d'un mister Hyde à l'oeuvre chaque fois que le destin de la France était en cause.

Magouilles sous la IV eme Republique conduisant au bord de la guerre civile, tentative de coup d'Etat  en 1968 en revendiquant loin des  barricades un pouvoir qui n'est pas à prendre, hypertrophie des emplois publics mettant en cause durablement les équilibres financiers de l'Etat, laisser aller de l'enseignement qui produit des gamins qui ne savent ni lire ni écrire en 6ème, soumission aux exigences économiques de l'Allemagne en Europe après avoir apporté son soutien à la RDA agonisante fin 1989
...
Mitterand fut un maitre de l'embrouille avec une soif de pouvoir à nul autre pareille.... sauf à celle de Chirac et Giscard peut être! 

"Salut l'artiste" peut s'exclamer  Chirac en connaisseur!....

La trahison au service de leur carrière politique, des convictions caméleons , tel est le trait commun entre Giscard, Chirac, et Mitterand.

Alors refermons ces mémoires et cette période.....sans tarder!


Katsumoto

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26 octobre 2009 1 26 /10 /octobre /2009 16:17

Il est deux choses que favorisent les crises :

 - la remise en cause des vérités « établies »  qui ne sont souvent , telle la pensée unique, que des
  croyances imposées.
-
l’imagination, fruit de la nécessité.
 

Il en est ainsi , semble t il , des croyances répandues par les ayatollahs de la monnaie unique.

 

Pour signe, la publication par Le Monde du week end d’un article de Jean Vesperini,

professeur et  surtout membre du Conseil d’analyse économique du Premier Ministre.

 

Ce dernier qui publie «  La France dans la crise. Retrouver la croissance » soutient que l’euro, non seulement, ne nous a pas préservé de la crise financière partie des USA, de la récession et du chômage mais que, si nous avions conservé nos monnaies nationales qui auraient peut être dévalué de 20% par rapport au dollar comme l’a fait la Livre anglaise, ceci aurait permis à la France et à quelques autres de retrouver leur compétitivité par rapport à un euro surévalué.

 

Compétitivité par rapport à l’Allemagne en  Europe, compétitivité par rapport aux autres à l’extérieur…
 

Et Jean Vesperini d’asséner :

 

«  Pour promouvoir l’euro, ses partisans avaient lancé le mythe de l’euro facteur de croissance. En fait de croissance, la zone euro affiche le score pitoyable d’être, parmi les grands espaces économiques, celui qui connaît la croissance la plus médiocre.Voici maintenant qu’au mythe de l’euro facteur de croissance, on fait succéder le mythe de l’euro bouclier….En vérité, à l’exception de l’Allemagne les pays de la zone euro, et particulièrement ceux qui bordent la Méditerranée, ne doivent avoir qu’une seule priorité : imposer un changement radical de la gouvernance de l’euro, qui place la croissance au cœur de la politique monétaire. A défaut, ils doivent avoir l’imagination et le courage de créer un nouveau système de change  au sein de l’ Union européenne. »

 

Voilà donc une thèse soutenue depuis le début, ici, sur France Rebelle d’une façon, il faut le dire , bien solitaire jusqu’ici.

 

Jean Vespirini montre bien que l’euro, monnaie dont les caractéristiques et la gestion sont le reflet unique des intérêts de l’Allemagne ( voir ici l’article : "L'Europe allemande ou les erreurs de la France" ) , est mortel pour la croissance de notre pays et qu’il est temps de remettre en cause sa gouvernance ou d’en sortir.

 

Souhaitons que cette soudaine liberté d’écorner la pensée euro béate dans l’entourage du Premier Ministre, ne soit pas une simple hirondelle pour un printemps lointain, et laisse présager quelque urgente évolution de nos politiques européennes.

 

Sinon, il ne nous reste qu’à inviter son auteur à rejoindre Nicolas Dupond Aignan quelques semaines, quelques mois......avant Mr Fillon !


Katsumoto

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21 octobre 2009 3 21 /10 /octobre /2009 10:02
A tous les euro béats  qui ne veulent ni voir ni entendre que la France, dans la gestion de l'euro, s'est soumise unilatéralement aux exigences de l'Allemagne, je recommande la lecture des Echos du 20 Octobre, peu suspects d'euroscepticisme:

" Difficile d'imaginer un débat utile ( réunion de l'Eurogroupe des ministres des finances européens semaine dernière) en l'absence de la première économie et principale puissance exportatrice de la zone euro.D'autant que le dernier message délivré en fin de semaine passée par le ministre allemand de l'Economie Karl zu Guttengerg, n'était pas précisément sur la ligne de la France.La faiblesse du dollar face à l'euro " n'est pas un motif de préoccupation"  pour la compétitivité des exportations allemandes "qui ne dépend pas du cours du dollar" a t il expliqué , un brin arrogant.

" Cela n'empêche pas une discussion de fond, ni de faire le point sur la volatilité du dollar et sur le type de message à transmettre à nos partenaires" expliquait on dans l'entourage de la ministre de l'économie, Christine Lagarde,où l'on voulait croire que ces remarques du ministre allemand ne reflétaient pas la position officielle du gouvernement".

Ce qui précède a le mérite  d'exprimer sans fioritures  l'attitude de l'Allemagne dans les affaires monétaires en Europe depuis le SME, puis Maastricht, et enfin la mise en place de l'euro et des règles de gestion de la BCE.

Ce qui précède illustre aussi l'incroyable et permanente capitulation des gouvernements français dans cette affaire essentielle pour l'économie du pays.

L'Allemagne, compte tenu des caractéristiques de son offre sur les marchés mondiaux propose des produits dont l'elasticité aux prix est faible .
Seuls comptent les coûts des importations qu'elle intègre  dans ses productions: elle a donc besoin d'un euro fort pour acheter à bas prix sachant qu'une monnaie forte  pénalise faiblement ses exportations!

La France et d'autres pays comme l'Italie ou l'Espagne, dont les productions sont traditionnellement moins spécialisées, dont l'image sur les marchés mondiaux est très inférieure, est frappée de plein fouet par la concurrence sur les prix amplifiée par la baisse du dollar et des monnaies qui y sont liées comme le Yuan chinois

Ne cherchons pas ailleurs les causes de notre croissance anémique depuis 30 ans, de la désindustrialisation, des délocalisations en zone dollar,  de la montée du chômage , et ,comme résultante en bout de course d'une bonne part des déficits publics!!

Alors que d'autres pays majeurs d'Europe tels la  Suède, la Grande Bretagne ou le Danemark ont su garder la maitrise de leur monnaie, nous payons chaque jour chèrement notre soumission au piège de l'euro mark, une monnaie qui dessert nos intérêts économique vitaux.

Alors que faire?

Constater d'abord que nos gouvernements successifs ont été remarquablement naifs, incompétents, voire  lâches sur la question monétaire dans leur empressement à abandonner des pants entiers de la souveraineté nationale.

Remettre ensuite  avec fermeté sur la table avec l'Allemagne cette question de l'euro en indiquant clairement que la France pourrait sortir, en dernier recours, de la zone afin de retrouver l'oxygène nécessaire à son développement.

Voilà  ce qui s'impose plus encore que les plans de relance! Voilà ce que doit être le vrai courage de la France.

Les Anglais avouent ouvertement qu'ils sont en Europe pour défendre leurs intérêts.What else?

Cessons d'être plus sots qu'eux!

Katsumoto




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20 octobre 2009 2 20 /10 /octobre /2009 15:02
Dire ce qui sépare n'a d'intérêt que si l'on sait exprimer ce qui rassemble....

Hé bien oui, Mr Sarkozy doit être soutenu dans sa volonté de réformer les collectivités locales!

Qui ne voit que la prétendue décentralisation, dont le bilan est discutable puisque l'Ile de France a pris plus de poids encore depuis 30 ans dans l'économie française, s'est traduite par une multiplication des centres de décision, des administrations locales et une inflation des coûts?

Pour le citoyen qui en douterait, il lui suffit de regarder l'évolution de ses taxes foncières ou d'habitation..
Il lui suffit aussi d'observer un peu partout les gaspillages en constructions de palais locaux pour nos représentants et leurs administrations, en prétendus aménagements urbains et  en investissements sous utilisés,  sans parler des découpages et redécoupages de trottoirs,  des débauches de feux rouges et ronds points...

Il lui suffit de voir le nombre de guichets différents auxquels il doit s'adresser ( municipalités, départements, régions...) qu'il soit personne privée ou entrepreneur..

Il lui suffit enfin de comparer l'absence d'identité et de poids en Europe de nos régions face à leurs concurrentes allemandes, italiennes ou espagnoles .

Bref, il est temps de simplifier, de rechercher plus d'efficacité, et dans un pays qui doit mobiliser ses ressources, de mettre un terme au gaspillage.

Le Président, somme toute modéré,se propose de créer des conseillers territoriaux qui feront office de conseillers généraux et conseiller de régions...  tant mieux!

Gageons qu'il ne s'agit que d'un premier pas, car de toute évidence entre municipalités et régions, il y a un échelon de trop que la France ne peut plus s'offrir....fut ce au grand dam des élus intéréssés qui naturellement tenteront de convaincre que leur charge est indispensable au pays.

Enfin cette décision est cohérente avec celle de la suppression de la taxe professionnelle, impôt crétin d'un âge où la croissance était vigoureuse et les délocalisations un mot ignoré, pour autant , bien sur, que l'Etat central compense et ne transfère pas en catimini d'autres coûts aux collectivités pour toiletter son "bilan" aux yeux de Bruxelles!

C'est un premier pas vers la réforme de l'Etat...bravo!

Katsumoto

 

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19 octobre 2009 1 19 /10 /octobre /2009 14:54

Les agriculteurs , une fois encore sont descendus dans la rue , non pour une jacquerie, mais pour leur survie.

 

En cause ? la dérégulation voulue par la Commission Européenne sous l’ influence des pays du Nord et de l’Angleterre peu pourvus en agriculture , qui rêvent d’une réorientation  des   43 milliards € de budget agricole annuel.

 

Les raisons de la crise actuelle sont bien connues :

 

-          Les libéraux au pouvoir dans la Commission, dont Mme Fischer Bosle est le bras armé pour l’agriculture , veulent des approvisionnements sur la base des cours mondiaux, et mettre fin à la Politique Agricole Commune en 2013

 

-          La même Commission impose en même temps aux seuls  agriculteurs européens des normes de qualité  sanitaire , de processus de fabrication et de traçabilité.

 

-          Les coûts de production sont ceux de l’Europe et, comme si cela ne suffisait pas, s’expriment en euros constamment surévalués sur des marchés mondiaux qui valorisent en dollars.

 

-     Le laisser faire des politiques français, et même de Jacques Chirac, qui ont lâché

      l’un des piliers de la construction européenne originale dotée d’une ambition

      stratégique toute différente d’une zone de libre échange sous influence américaine.

 

Que l’évolution des marchés et des technologies rendent certains aspects de la Politique Agricole Commune obsolètes, ou inadaptés , qui peut le contester ?

 

Que ce qui fonctionnait tant bien que mal  à 6 par la volonté franco allemande ne le puisse plus à 27 , qui peut le nier ?

 

Mais qui peut prétendre en revanche, que l’Europe, et en particulier la France, peuvent laisser filer  au nom de théories libérales et d’intérêts  de court terme leur agriculture dans un monde  affamé, parfois en désertification,  où la population qui vient de doubler en 40 ans continue de croitre ?

 

Qui peut soutenir en Europe, alors que la prise de conscience écologique se développe, que nos campagnes doivent être abandonnées ou que nos agriculteurs doivent chercher les plus bas coûts quand il leur faut repenser leur production en respectant  mieux l’environnement ?

 

En vérité, une fois encore nous payons le dogmatisme libéral européen d’un côté, et l’avachissement de la volonté de la France de l’autre.

 

La mauvaise vie de l’Europe, c’est en quelque sorte cette faculté de vendre nos marchés aux moins offrants, sans s’assurer qu’ils respectent  les normes et règlements de toutes natures imposés à nos producteurs, et d’avoir enterré la préférence communautaire.

 

La mauvaise vie de la France, c’est ce vice étonnant  qui consiste à soumettre ses intérêts fondamentaux tels l’agriculture quand même un petit pays en déroute comme l’Irlande vient d’arracher , contre son visa au traité de Lisbonne, des avantages essentiels comme  le maintien de sa neutralité, sa liberté de faire du dumping fiscal, voire le refus du droit à l’avortement.

 

La mauvaise vie de la France, c’est de continuer d’accepter  pour complaire à l’Allemagne un euro surévalué qui saigne peu à peu son industrie et son agriculture.

 

La mauvaise vie de la France c’est de gesticuler au G20  tandis que les banques américaines annoncent un record de 140 milliards de $ de bonus en 2009 et de laisser nos banques , bien françaises, se libérer au plus vite du contrôle de l’Etat pour reprendre leurs risquées spéculations et « bonusser » à l’envie,  plutôt que participer aux  risques des entrepreneurs.

 

La crise agricole ne peut être durablement résolue sans la préférence communautaire à l’intérieur de l’UE, sans une politique de change plus réaliste à l’égard du dollar et des monnaies qui s’y rattachent, à l’extérieur

 

La PAC, quant à elle doit redevenir ce qu’elle était à l’origine : un outil d’orientation et de soutien des investissements agricoles plus qu’un outil de compensation et d’assistance .

 

Pour faire cela, il faut une détermination sans failles, de chaque instant, et le silence de négociations  fermes vaut souvent mieux que de bruyants coups de mentons médiatiques.

 

C’est cela l’efficacité….seuls  importent les actes et les résultats, n'est ce pas?

Katsumoto


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  • Diplômé EM Lyon, MBA York, 30 ans de carrière internationale en Europe, Asie, Amériques, comme cadre dirigeant /directeur général  dans des multinationales ou des PMI .
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  • Diplômé EM Lyon, MBA York, 30 ans de carrière internationale en Europe, Asie, Amériques, comme cadre dirigeant /directeur général dans des multinationales ou des PMI . Président Club de pensée France Rebelle

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