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29 juillet 2011 5 29 /07 /juillet /2011 12:20

Les USA font semblant ou non de ne pouvoir trouver un accord sur leur dette colossale de 15 mille milliards de dolllars. S'affrontent la droite la plus réactionnaire au monde et un président ouvert sur le monde et conscient des vices du rêve américain.

 

Pourtant , à quelques jours d un défaut de paiment historique, les USA continuent de bénéficier d une notation triple A des agences de notation! Qu'en eut il été si ce fûtt  tel ou tel pays d'Europe, surtout ceux qui sont les moins enclins a céder aux dogmes libéraux?Qu'entendrions nous de la Grèce, du Portugal, de l'Italie et plus encore de la France? Les Usa méritent une dégradation de leur notation évidemment, mais voilà.... Le agences ne peuvent dégrader un pays qui ferait chuter Wall Street et pénaliserait les copains et coquins de la finance new yorkaise, les hedge funds. les fonds de pensions US qui seraient atteints au coeur de leurs placements. Les agences montrent quels intérêts elles servent en réalité, comme elle le firent en ignorant les subprimes, et au service de qui elles sont. Le masque de leur "indépendance" tombe pour les gogos et particulièrement pour les"économistes" européens qui s'alignent sur leurs appréciations.


Ceci ne met que plus en lumière ' illégitimité des dirigeants européens qui se soumettent à leurs oukases au détriment de leurs peuples. C''est malheureusement le cas en France. Il faudra  choisir bientot entre le parti du peuple français et les autres, n'en déplaisent aux orléanistes qui hurlent au populisme!

 

Katsumoto

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16 juillet 2011 6 16 /07 /juillet /2011 18:25

Monsieur Fillon déclenche un tir de barrage parce qu'il a souligné que Mme Joly a une double nationalité: aussitôt des socialistes poussent des cris d'orphraie avec beaucoup de culot sur une prétendue xénophobie, sur une identité nationale coupable etc...

 

Je suis issu de l'immigration, à une époque cependant où choisir un autre pays voulait dire s'intégrer,  ce que fit et prouva  mon père sans rechigner.

On a le droit d'être issu de l'immigration et ne pas être d'accord avec telle ou telle disposition du pays: encore faut il être clair dans son choix de nationalité et ne pas en garder deux au cas où...au cas où quoi Mme Joly?

Au cas où cela irait mal un jour pour le pays d'adoption? au cas où il serait plus commode d'avoir deux passeports?

 

Si avoir  plusieurs nationalités est un peu aux nations  ce que  la polygamie  est aux couples, au moins peut on attendre qu'un binational garde une bienséante réserve sur son pays d'accueil.

A plus forte raison, il est inconvenant  et fort peu respectueux des Français qu'une candidate à la magistrature suprême n 'ait pas eu le courage de faire sienne la patrie dont elle brigue les suffrages.

Quelle confiance faire à un tel candidat pour représenter et défendre les intérêts de ce pays?

 

Appelons un chat , un chat messieurs les socialistes! 

 

Le problème de Mme Joly n 'est pas son origine, mais son invraissemblable culot qui, pour beaucoup dans ce pays, la disqualifie pour la fonction qu'elle ambitionne.

 

Nous serons tous au défilé du 14 Juillet 2012 , malgré vous.

 

 

Katsumoto

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15 juillet 2011 5 15 /07 /juillet /2011 22:39

Les écolos, version 2011 des enragés de 68, avec zéro croissance, retour à la nature, faites l'amour et on est tous frères, viennent, grâce à Eva, de tomber une nouvelle fois le masque.

La Nation , surtout la France est " guerrière et colonisatrice" au contraire de l'Europe des marchés et de la finance, et tous les autres sont gentils. Nous, on fera défiler les citoyens, les jeunes, les vieux, les homos, les chiens, et les chats ... Nous serons évidemment un exemple pour Kadhafi, HuJintao, Bachar el Assad, Kim il Sung et les mollahs iraniens qui ne nous veulent que du bien...

 

Comment une partie des Francais peut elle se donner, aujourd hui encore, des leaders comme Eva qui fleurent si bon notre vieux maréchal Pétain avec son retour à la terre et ses auto flagellations défaitistes? Les soixantehuitards écolos ont, il est vrai, en partage de détester un pays qui n est pas vraiment le leur: Cohn Bendit le germano français, Eva Joly la norvegeo française...et leur parti n'a de cesse de vouloir plus d Europe sans nations, sans caractère... Bref une Europe croupion et baba , avec une France fumant le joint le 14 juillet.


Pauvre France!Malheureux Francais!

 

Finalement Hulot cela sonnait plus France profonde qu Eva Joly! Rendons là à ses fjords et Cohn Bendit à nos cousins d'outre Rhin!

Ah ! Ca ira, ca ira , les soixantehuitards à la lanterne! Ah! Ca ira , ca ira!....

 

Katsumoto

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11 juillet 2011 1 11 /07 /juillet /2011 23:57

Le 24 avril 2010, nous décrivions ici, le scénario qui se déroule sous nos yeux : pas en raison d’un quelconque génie, mais simplement parce que c’était l’évidence que nos politiciens tentent de cacher par idéologie ou par renoncement.

Les « plans de restructuration » succèdent aux « plans d’austérité », sans effets : tout au contraire la Grèce s’enfonce dans le marasme chaque jour plus, rendant toujours plus certaine l’insolvabilité, comme il en sera du Portugal, puis de l’Espagne.

De leur côté, les agences de notation, si bienveillantes il y a peu sur les subprime et si peu clairvoyantes pour les crises financières passées de l’Argentine à  l’Asie du Sud Est, jouent au chat et à la souris avec des dirigeants européens déboussolés et lamentables, incapables de défendre les Etats dont ils ont mandat face aux intérêts privés qui les assaillent. Après l’Irlande et la Grèce,  le Portugal et l’Espagne hier, ce sont maintenant l’Italie et demain la France ( n’en doutons pas !) qui font et feront l’objet d’un jeu de massacre qui profite à quelques spéculateurs orchestrateurs : une seule cible, les Etats , car les « marchés » ne supportent pas l’Etat qui régule, qui empêche d’optimiser les profits des fonds  de pension en prélevant sa part au bénéfice de la collectivité.

C’est la guerre entre des « marchés » qui prétendent imposer leur loi du profit maximum, et des nations qui veulent encore défendre  peuples et  cultures.

La vérité, c’est qu’il s’agit d’une guerre totale que l’on nous cache parce que  nos élites au pouvoir ne veulent ou ne peuvent  la mener.


Qu’en est-il ?

 

1) cette crise de la dette est d'abord celle de l'euro


Nous avons déjà largement démontré ici que l’euro , monnaie unique, est en réalité le deutschemark rebaptisé, imposé à l’Europe par une Allemagne toute puissante, accepté par une France naïve et  des élites capitulardes.

La monnaie allemande est adaptée à l’industrie allemande, pas à celle des pays du Sud,  pas plus à celle de la Grèce  qu’à celle de la France.

Concernant notre pays, nous venons d’enregistrer justement un déficit des échanges extérieurs record de 7,4 milliards € en Juin, et nous nous dirigeons vers un trou abyssal de 70 milliards € en 2011 (contre 51 milliards € en 2010) dont personne ne parle car cela pose de toute évidence la question de la compétitivité  c’est-à-dire du change de la monnaie.

Si la flambée du coût  de l’énergie explique en partie l’accroissement des importations, il ne peut cacher  le déficit de nos industries manufacturières ( qui mesure notre santé industrielle sur les marchés internationaux) qui  atteint 16 milliards €  en 6 mois seulement, ni que nos exportations n’ont cru que de 0,9%.

Le tissu de nos sociétés exportatrices a rétréci comme peau de chagrin depuis 10 ans, c’est-à-dire depuis l’avènement de l’euro  surévalué et l’apparition des délocalisations qui en ont découlé : en outre 90 000 entreprises seulement exportent en France  contre 270 000 en Allemagne.

Avec un tel déficit de nos échanges et une telle faiblesse structurelle de nos entreprises à l’extérieur, si nous n’étions pas dans la zone euro, nous aurions déjà dévalué.

Nous n’avons pas la monnaie de notre économie : tirons en les conséquences !

Que les pères la vertu  et les euro babas  ravalent leurs sornettes sur la désinflation compétitive et autres lubies et regardent ce que font les USA avec le dollar, la Chine avec le yuan, le Japon avec le Yen, la Suède avec la couronne !

A persister dans l’illusion dogmatique d’une monnaie qui s’imposerait à l’économie et dans l’alignement sur l’Allemagne, nous avons bridé notre croissance avec pour conséquence notable que l’Etat ne peut plus financer ses engagements autrement que par l’endettement ou la réduction drastique des dépenses collectives.

Les marchés qui en sont conscients exploitent cette impasse à leur profit  encourageant  le découpage à la tronçonneuse des dépenses collectives et le moins d’Etat quitte à provoquer une régression sans précédent en temps de paix  du niveau de vie des populations d'Europe.

 

2)     2) Les agences de notation… « combien de divisions » ?

 Chaque jour les agences de notation, entités privées, font et défont le « cote » de tel ou tel pays de la zone euro, semblant prendre malin plaisir à remettre en cause, séance tenante, toute décision de soutien  par les gouvernements européens.

Qui ne voit que cet acharnement n’a pour but que de déstabiliser cette zone euro,  non pour la détruire car l’euro sert les intérêts des multinationales, mais pour offrir un terrain propice à la spéculation des copains des banques anglo saxonnes ou européennes ?

Ainsi au fur  et à mesure que les taux d’intérêts exigés des pays du Sud augmentent, les banques européennes qui se refinancent à intérêt quasi nul auprès de la BCE, réalisent des profits mirobolants et croissants…sans risque puisque les agences, en  menaçant de déclarer un défaut de paiement du pays, parviennent par faiblesse de nos gouvernants à contraindre  les contribuables allemands et français  à   se substituer aux Etats  défaillants pour rembourser…les mêmes banques !!

Européens, Français , on vous gruge ! Réveillez vous !

Enfin, faut il que le sens de l’Etat, le souci de l’intérêt supérieur des Nations fassent défaut  en Europe pour que des gouvernants de grands pays se laissent dicter leur politique par trois officines aux ordres  de la finance.

« Combien de divisions » avait demandé Staline à propos du Vatican…même question aujourd’hui concernant les dites agences…

Il n’est pas d’Etat qui se respecte qui n’ait les moyens de mettre à la raisons ces tartuffes…encore en faut il la volonté !

Pensons y  lorsqu’il faudra choisir en 2012…


En attendant il faut trouver une voie avant qu’il ne soit trop tard et qu’un ouragan ne nous emporte.

Mettre fin à la spéculation, et permettre aux pays endettés de se redresser passe inéluctablement soit par une dévaluation de l’euro soit par la sortie de l’euro pour l’Europe du Sud.

Si l’Allemagne n’accepte pas cette dévaluation ( et la modification des statuts de la BCE) il n’ y a pas d’autre issue que l éclatement de la zone.

Sachons l’organiser de concert et à froid plutôt que la subir dans l’urgence.

Sachons l’accompagner d’une restructuration des dettes y compris en imposant aux banques (qui ont été sauvées par les Etats !) de renoncer à une part de leur créances.

Tel devrait être le tronc commun décidé pour l’Europe du Sud.

Que chaque pays ensuite, en fonction de sa situation particulière mette en place un programme adapté, tantôt d’assainissement public, tantôt de relance.  

Enfin que l’on enterre définitivement l’Europe libérale soumise aux intérêts des multinationales, de la finance , des USA ou de la Chine.

L’Europe ne peut être qu’à géométrie réduite entre pays de niveaux de vie similaires, partageant des valeurs communes , une ambition indépendante des grands du moment, et  respectant la diversité des vieilles nations qui la composent

Loin des lubies fédéralistes à la mode qui prêchent depuis Maastricht les abandons croissants de souveraineté avec les résultats que l'on voit, l’Europe ne sera que si chaque nation retrouve la volonté de puissance perdue et s’en donne les moyens, à commencer par une politique industrielle adaptée à ses structures et par la maitrise de ses grandes banques.


Tout cela ne peut être fait en France par le parti libéral ( UMP-PS-Verts) qui  a conduit le pays depuis Giscard à l’abandon, au dénigrement, au déclin et  l’entraine  inéluctablement vers une catastrophe majeure.

Le moment de vérité approche où il faudra choisir entre ce parti funeste et celui du redressement.

 

 

 

 Katsumoto

 

 

 

 

 

 

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30 mai 2011 1 30 /05 /mai /2011 11:49

40 milliards de dollars decides enfin par le G8 pour soutenir les jeunes democraties issues du printemps arabe... Nous le preconisions ici des Fevrier Intensification de l effort militaire en Lybie... Nous demandions des frappes resolues des le debut quand la France tergiversait avec l Ue et l Onu! Qu importe si le bon chemin est enfin choisi! Katsumoto

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16 mai 2011 1 16 /05 /mai /2011 09:26

Dans cette affaire où  DSK est accusé d’une grave affaire de mœurs, seule la justice américaine peut établir les faits.

On ne peut exclure que DSK, homme à femmes selon la rumeur, puisse avoir perdu la tête, certes.

Je ne le connais pas personnellement, ne partage pas ses engagements politiques, et n’apprécie guère son positionnement gauche  caviar très épais.


Pour autant , cette affaire qui surgit si « opportunément » à quelques jours des primaires socialistes, et qui de toutes façons, au vu de la procédure américaine, risque de l’écarter de la course à la Présidence de la France, dans une compétition où il partait largement favori, laisse une étrange impression.

Est-il possible que cet homme intelligent, habile politicien,  se sachant la cible de beaucoup, surveillé par ses adversaires  de tous bords et  des médias prompts ces jours encore à relever tantôt son déplacement dans une Porsche, tantôt son ryad au Maroc tantôt ses dépenses vestimentaires, se soit laissé allé à de telles exactions en ce moment si précis ?....Etrange tout de même.

Serait ce alors un homme soudain malade ? Serait-ce d’un coup un homme étourdi par le pouvoir ?....Etrange encore.

Retenons à ce stade que si tout est possible, le timing de l’ affaire devrait rendre la justice américaine particulièrement pointilleuse…

Retenons aussi que s’il nous faut attendre quelque temps encore, le plus bref possible, pour savoir s’il faut plaindre la jeune employée du Sofitel newyorkais ou DSK, la France est déjà victime de cette fâcheuse affaire.

Victime car c’est l’image du pays qui est atteinte, alors que les Français souffrent déjà d’une réputation de « verts luisants » à l’étranger qui fait plus l’objet de sarcasmes que d’envie.

Victime, car DSK occupe des fonctions de premier plan au FMI.

Victime enfin car c’est son personnel politique qui risque de perdre un peu plus de respect et de légitimité si DSK est reconnu coupable ou plus gravement encore si d’aventure il devait s’agir d’un coup monté par quelque officine française ou américaine.

Dans le premier cas, on s’effrayerait assurément du mode de sélection naturelle de nos leaders politiques qui, d’affaires en affaires, laisserait passer entre les filets des personnages indignes de la France.

Dans le second cas extrêmement grave de dégradation des moeurs politiques, on serait tenté de donner raison à ceux qui soutiennent que le temps est  décidémment venu de balayer les écuries d’Augias…

Triste week end que celui-ci.

 

Katsumoto

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10 mai 2011 2 10 /05 /mai /2011 22:41

Alors voici nos socialistes en mal  de destin politique  en train de commémorer l’arrivée de «  Tonton » au pouvoir le 10 Mai 1981.

Mais qui fut ce Mitterand ?

Beaucoup ont écrit sur lui, peu l’ont encensé, tant le personnage fut un Janus.

Avant guerre, issu d’une famille bourgeoise catholique, il milita dans les rangs conservateurs.

Après la déroute de 1940, il  rallia sans hésiter le gouvernement de Pétain qu’il servit,  par qui il fut décoré de la francisque parrainé en cela par deux membres de la Cagoule ( extrême droite fasciste d’avant guerre) , révélant déjà ce qu’il confirmera tout au long de sa carrière :  opportunisme  et  arrivisme prenant le pas sur toute autre considération, défaitisme s’agissant du destin de la Nation et inaptitude à percevoir le sens  l’Histoire.

Il restera au service de la France de la collaboration jusqu’en 1943, c’est-à-dire bien après que la persécution des juifs ait commencé, ne passant dans la Résistance qu’en 1943 c’est-à-dire dès que le débarquement américain en Afrique du Nord montra qu'i était temps de changer  résolument de camp. De cette  époque il gardera jusqu’ en 1993 des relations « amicales » avec le sinistre René Bousquet qui organisa  en 1942 pour les SS la rafle du Vélodrome d’Hiver  …


Sous la IV République ,il se fit élire au petit parti de centre droit ( l’UDSR ) avant de se découvrir un opportun destin à gauche sous la Vème République.

Onze fois ministre de la IVème République, il le fut grâce au rôle  charnière de son petit parti  dans des institutions qui autorisaient toutes les combinaison partisanes, favorisant ainsi les carrières de politiciens habiles et ambitieux à défaut d’avoir le sens de l’Etat. On sait que cela mena la France à la quasi banqueroute et au bord de la guerre civile.

Janus il le fut sur la question coloniale, prônant en privé des idées libérales mais assurant que  la guerre en Algérie était la  « seule issue à la rébellion » en tant que ministre de l’Intérieur en 1954.

Janus il le sera aussi en 1957 en tant que Garde des Sceaux en couvrant les condamnations à mort de 45 rebelles et d’un militant communiste algérien et en abolissant cette peine après son élection en 1981…il aurait pu démissionner dans l’honneur de son poste de Garde des Sceaux, mais  c 'était incompatible avec son espoir  d'être nommé Président du Conseil…. Mitterand a toujours su adapter ses convictions aux nécessités de sa carrière .

Evidemment , le retour du Général de Gaulle qui l’avait jaugé dès 1943, et surtout les institutions de la Vème République qui réduisaient à peu de chose le jeu des partis grâce au scrutin majoritaire puis  à l’élection présidentielle au suffrage universel allaient être un coup dur pour ses ambitions.

Démontrant une fois encore son absence de sens de l’Etat, son peu d’intérêt pour l’avenir du pays, il fut  pour  des motifs carriéristes, un opposant farouche à la fois aux institutions et au Général de Gaulle qu’il tenta d’habiller du costume de dictateur… lui qui avait servi Pétain, et lui qui après avoir écrit « le Coup d’Etat permanent » se fondra si bien dans les institutions décriées une fois élu Président en 1981!

Le personnage fut assez douteux  pour qu’un soupçon jamais démenti pèse  sur l’attentat de l’Observatoire de 1959 dont il prétendit avoir été victime et dont il pourrait  avoir été le commanditaire pour  se refaire une popularité…


Après s’être fait élire en 1981 sur un programme commun utopique avec les communistes dont il avait besoin des voix, il tourna dès 1983 le dos à sa politique « de gauche » en choisissant le libéralisme et l’Europe.

Ayant  renoncé depuis longtemps à la France comme le montre  bien Jean Pierre Chevènement dans son livre « La France est elle finie ?», il va être à l’origine de tous les traités européens qui depuis celui de Luxembourg à celui de Maastricht vont orchestrer l’abandon de la souveraineté nationale et organiser notre mise sous tutelle économique de l’Allemagne réunifiée.

Mitterand ne comprit probablement pas grand chose  aux enjeux européens de l’époque….quelques semaines avant la chute du mur de Berlin, il se rendit en Allemagne de l’Est assurer le pouvoir communiste chancelant du soutien de la France, en même temps qu’il accrochait le franc au deutschemark …

Du coup il froissa notre voisin d’Outre Rhin qui , à juste titre,  y vit  le « manque de fiabilité » du partenaire français, tandis qu’en voulant tenir une parité monétaire illusoire il  imposa à notre économie des taux d’intérêts élevés, justifiés en Allemagne par le coût de la réunification, mais pas en France.

Notre économie  ne se relèvera jamais de cette cure d’austérité qui vit naitre le concept de « désinflation compétitive » qui se traduisit surtout par la baisse de la part des salaires  dans la valeur ajoutée : ironie de l'Histoire, en se mettant  en parenthèses pendant cette période alors qu'elle aurait pu accélérer sa croissance, la France  de Mitterand a facilité la réunification de l’Allemagne !

Le couronnement de cette entreprise fut le traité de Maastricht qui  fut une capitulation sans conditions devant les exigences de celle ci et provoqua  la rupture avec Chevènement.

On connait la suite avec l’euro, les déficits extérieurs qui explosent, et les délocalisations…

Dans le même temps la période Mitterand fut marquée par la hausse ininterrompue du chômage qu’il tenta de contenir en recrutant à tour de bras des fonctionnaires, c’est-à-dire en accroissant les charges de l’Etat et au final la dette dont nous souffrons aujourd hui.


A l’extérieur, il accepta sans broncher le coup de force du chancelier Kohl qui, en reconnaissant la Croatie, fit éclater la Yougoslavie  et  entraina les Balkans dans une guerre ou des avions français  bombardèrent les Serbes, nos alliés de toujours, tandis qu’en Afrique il laissa d’autres nous supplanter peu à peu auprès des pays amis .


Au plan des mœurs politiques enfin, inutile de rappeler que nombre de ses proches à la tête des entreprises nationalisées abusèrent des biens qui leurs étaient confiés ( Gomez chez Thomson, Attali à Air France…), que ce sont les deniers du contribuable qui couvrirent la protection de  Mazarine,  que l’on ne sait toujours rien des motifs du suicide de Béregovoy ,et que les institutions de la Vème République furent dévoyées par les cohabitations avec les complicités de Chirac et Balladur,  Mitterand partageant avec ceux-ci  que ni l’honneur ni les convictions ne sauraient résister aux délices du pouvoir…


Au 30 ème anniversaire de son élection de 1981, chacun qui lira ceci comprendra aisément qu’il n’y a guère à commémorer de l’œuvre et du personnage.

A tout le moins puisse cela ouvrir les yeux de ceux qui regardent du côté de ses contempteurs !Ces socialistes qui invoquent le fantôme de Château Chinon choisissent  bien mal leur modèle….à les suivre, les présidences de Mitterand attestent que la France ne s’enfoncerait que davantage encore.

 

Katsumoto

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14 avril 2011 4 14 /04 /avril /2011 19:16

Comme c 'était prévisible l'Otan n ' a fait que confirmer aujourd hui ses divisions après avoir fait la preuve de sa mauvaise volonté , sous l'impulsion de l'Allemagne mais pas seulement, à conduire les raids aériens indispensables pour donner aux insurgés une chance de l'emporter rapidement.

 

Les USA pour lesquels, comme c 'était pourtant évident, la Lybie n 'est pas un enjeu stratégique embourbés qu'ils sont encore en Irak et en Afghanistan et de surcroît à un an de l'élection présidentielle, se sont retirés des opérations.

 

La Grande Bretagne et la France ont demandé  un appui tactique décisif aux insurgés, en particulier contre les armes lourdes de Kadhafi....sans succès.

L'Otan, après avoir prétexté d'imaginaires tempêtes de sables clouant au sol nos avions se contente d'une déclaration de soutien obligée aux rebelles, de quelques bombardements de Tripoli, et de la réédition de la demande de retrait de Kadhafi qui, de gré et en l'état du rapport de forces militaires, n 'a aucune chance d'être entendue.

 

Bref, le piège de l'enlisement se referme sur la "coalition" et en particulier sur la France et la Grande Bretagne.

 

Quelle solidarité réelle dans cette Otan quand le chef d'orchestre n 'est pas l'Amérique partagée entre son allié privilégié britannique et l'incontournable Allemagne ?

Quelle consistance de cette Europe quand France et Allemagne étalent ainsi leurs divisions?

Quelle justification au retour de la France dans le commandement intégré de l'Otan présenté par Sarkozy comme le moyen de peser sur les décisions?

 

Il faudra sur tout cela que les candidats à la présidence de ce pays se prononcent AVANT le vote!

 

En attendant, il faut tirer les conséquences de l'impasse dans laquelle l'Otan nous enferme.

 

Si nous ne pouvons gagner cette guerre , il faut  nécessairement y mettre fin pour ce qui nous concerne.

Soit l'Otan passe immédiatement à l'action, soit la France se retire séance tenante des opérations: tel doit être l'ultimatum adréssé à ceux qui dans cette organisation résistent, renaclent et finassent.

 

L'Histoire jugera l'Otan et ses machiavels.

 

Il n ' y a pas d'autre issue et c'est maintenant.

 

Retenons en tous cas pour demain que tout engagement du pays ne peut s'envisager que s'il est conforme à ses intérêts  profonds et  que si les conditions d'une victoire sont réunies, ce qui suppose de disposer des moyens suffisants, de l'autonomie et de la résolution indispensables à la chose militaire,  éventuellement d alliés déterminés.

 

Katsumoto

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11 avril 2011 1 11 /04 /avril /2011 14:05

Les statistiques publiées n 'ont vraiment aucun sens diplomatique...en témoignent ceux de l'excédent du commerce extérieur de l'Allemagne pour février, de 12,1 millards € en croissance de 20% sur janvier contre un déficit record pour la France de 6,55 milliards €!

 

Les commentateurs français, brossant la pensée unique dans le sens du poil, nous ont expliqué que l'accroissement du déficit de la France est dû à l'augmentation du prix du pétrole...mais voici que l 'Allemagne qui importe aussi tout son pétrole a trouvé les moyens d'accroitre dans le même temps son excédent! Tout fout le camp , n 'est ce pas?... Serait ce alors que l'explication officielle ne serait pas la bonne et que le prix de l'énergie ne fasse que cacher la verité qui n 'est pas à dire, à savoir que les produits made in France ne sont plus compétitifs à cause de la monnaie surévaluée qu'est l'euromark?

 

Dans le même temps on apprend  que la production industrielle grecque a baissé de 4,8% en février après 5,2% en Janvier....et que le Portugal se verra octroyer les 80 milliards d 'euros d'aide que ses propres banques privées lui refusent s'il accepte de les consolider (!!), "d'assouplir" le marché du travail, de privatiser, et de réduire le déficit budgétaire...

Le Portugal prendra donc le chemin de la Grèce, avec la bénédiction du FMI  dont on nous dit que le Directeur Général, DSK, est socialiste...et futur candidat de "la gauche" aux élections présidentielles en France.

 

Français réveillez vous!

 

Ces statistiques ponctuelles illustrent une fois de plus des réalités que la pensée unique libérale et les intérêts qu'elle représente veulent vous cacher.

Il faut les affronter, sans quoi aucune politique de redressement n 'est possible:

 

- l'euro étouffe notre économie, comme celles de la Grèce, du Portugal, de l'Espagne, de l'Italie au profit de celles de l'Allemagne et de ses satellites!

- le principal candidat PS attendu dissimule un cynisme sans égal, sauf peut être ceux de l'UMP et des Centres!

 

A bons entendeurs, salut!

 

Katsumoto



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8 avril 2011 5 08 /04 /avril /2011 08:24

Hier, dans la même journée la BCE , voyant dans le marc de café poindre la diabolique inflation, a augmenté son taux d'intérêt 0,25 point, l'euro grimpant largement au dessus d'un change à 1,40 pour un dollar ,  la France annonçait un déficit du commerce exterieur record de 6,55milliards € en Février, tandis que le Portugal faisait appel à l'Europe pour rembourser ses dettes!

 

La croissance repartie en Allemagne , avec une industrie à +13% en 2010 tirée par le commerce exterieur largement excédentaire ( 155 milliards euros, 400 000 entreprises exportatrices), des demandes de hausses de salaires portées par des syndicats efficaces ont toujours conduit, avant l'euro déjà, la Bundesbank à serrer la vis des taux d'intérêt quitte à favoriser une réévaluation du Deutschemark peu pénalisante pour des exportations faites de biens d'équipements largement incontournables ou d 'automobiles haut de gamme.

 

Coté Français l'industrie s'est languie en 2010  ne représentant plus que 14% de la valeur ajoutée du pays, et le commerce extérieur a affiché un déficit record de 55 milliards euros,

Cette même industrie, qui a continué de délocaliser, ne compte plus que 91 000 entreprises exportatrices compte 107000 en 2000....une peau de chagrin, avec son cortège de licenciements!

Acheter plus que l'on ne vend à l'étranger c 'est contribuer négativement à la richesse du pays, c 'est accroitre l'endettement en déséquilibrant la balance des paiments.

Une telle situation, qui est devenue structurelle, a toujours conduit dans le passé le pays à dévaluer la monnaie pour retrouver la compétitivité nécessaire à une industrie bien  moins marquée "haut de gamme" que celle de l'Allemagne..

Les USA, la Grande Bretagne, la Suède ne font pas autre chose.

 

Le problème pour la France est, qu 'ayant remis sa politique monétaire entre les mains de l'euro et de la BCE c 'est à dire de fait entre celles de l'Allemagne, elle ne peut dévaluer...

 

Le Portugal , dans une situation pire encore ne pouvant non plus aligner sa monnaie, se voit contraint d'imposer une purge au Portugais pour obtenir l'aide de l'Europe....laquelle augmente dans le même temps la pression en faisant monter l'euro et les taux d'intérêts!

 

On voit bien une fois encore que les faits sont têtus!

 

L'euro  c 'est le Deutschemark, le Deutschemark c 'est la monnaie de l'industrie allemande, certainement pas celle des industries française, portugaise, espagnole, italienne, grecque, irlandaise...

La BCE c'est la Bundesbank, et Trichet n 'a dautre credo que le Deutscheland über Alles!

 

Bref, après le Portugal, l'Irlande et la Grèce, le jeu de domino touchera l'Espagne et ainsi de suite...

 

Il faudra bien, aussi surement que le jour succède à la nuit, que la gestion de l'euro soit revue ou...en sortir résolument de cette zone.

 

La politique monétaire et plus largement l'évolution de l'Union Européenne engagent l 'avenir de la France et des Français beaucoup plus que les programmes strictement nationaux.

C'est dire que tous les projets politiciens qui fleurissent ces jours ne méritent guère d'attention s'ils ne ne sont que des arrangements ne se prononçant pas pour une révision radicale de nos engagements dans la zone euro.

 

Tout le reste  n 'est que poudre aux yeux ou marchés de dupes!

 

Ni Sarkozy, ni DSK, ni Borloo n'ont sur ces sujets un passé crédible: cette affaire dure depuis 30 ans et n'a été marquée que par la stagnation économique , le chômage, le déclin du pays.

 

Que les Français s'en souviennent dans un an !

 

Katsumoto

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  • Roger Franchino
  • Diplômé EM Lyon, MBA York, 30 ans de carrière internationale en Europe, Asie, Amériques, comme cadre dirigeant /directeur général  dans des multinationales ou des PMI .
Président Club de pensée France Rebelle
  • Diplômé EM Lyon, MBA York, 30 ans de carrière internationale en Europe, Asie, Amériques, comme cadre dirigeant /directeur général dans des multinationales ou des PMI . Président Club de pensée France Rebelle

L'ambition sans efficacité n 'est que faiblesse.

La démocratie sans participation n 'est que féodalité

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