21 octobre 2009
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A tous les euro béats qui ne veulent ni voir ni entendre que la France, dans la gestion de l'euro, s'est soumise unilatéralement aux exigences de l'Allemagne, je recommande la lecture des Echos du 20 Octobre, peu suspects d'euroscepticisme:
" Difficile d'imaginer un débat utile ( réunion de l'Eurogroupe des ministres des finances européens semaine dernière) en l'absence de la première économie et principale puissance exportatrice de la zone euro.D'autant que le dernier message délivré en fin de semaine passée par le ministre allemand de l'Economie Karl zu Guttengerg, n'était pas précisément sur la ligne de la France.La faiblesse du dollar face à l'euro " n'est pas un motif de préoccupation" pour la compétitivité des exportations allemandes "qui ne dépend pas du cours du dollar" a t il expliqué , un brin arrogant.
" Cela n'empêche pas une discussion de fond, ni de faire le point sur la volatilité du dollar et sur le type de message à transmettre à nos partenaires" expliquait on dans l'entourage de la ministre de l'économie, Christine Lagarde,où l'on voulait croire que ces remarques du ministre allemand ne reflétaient pas la position officielle du gouvernement".
Ce qui précède a le mérite d'exprimer sans fioritures l'attitude de l'Allemagne dans les affaires monétaires en Europe depuis le SME, puis Maastricht, et enfin la mise en place de l'euro et des règles de gestion de la BCE.
Ce qui précède illustre aussi l'incroyable et permanente capitulation des gouvernements français dans cette affaire essentielle pour l'économie du pays.
L'Allemagne, compte tenu des caractéristiques de son offre sur les marchés mondiaux propose des produits dont l'elasticité aux prix est faible .
Seuls comptent les coûts des importations qu'elle intègre dans ses productions: elle a donc besoin d'un euro fort pour acheter à bas prix sachant qu'une monnaie forte pénalise faiblement ses exportations!
La France et d'autres pays comme l'Italie ou l'Espagne, dont les productions sont traditionnellement moins spécialisées, dont l'image sur les marchés mondiaux est très inférieure, est frappée de plein fouet par la concurrence sur les prix amplifiée par la baisse du dollar et des monnaies qui y sont liées comme le Yuan chinois
Ne cherchons pas ailleurs les causes de notre croissance anémique depuis 30 ans, de la désindustrialisation, des délocalisations en zone dollar, de la montée du chômage , et ,comme résultante en bout de course d'une bonne part des déficits publics!!
Alors que d'autres pays majeurs d'Europe tels la Suède, la Grande Bretagne ou le Danemark ont su garder la maitrise de leur monnaie, nous payons chaque jour chèrement notre soumission au piège de l'euro mark, une monnaie qui dessert nos intérêts économique vitaux.
Alors que faire?
Constater d'abord que nos gouvernements successifs ont été remarquablement naifs, incompétents, voire lâches sur la question monétaire dans leur empressement à abandonner des pants entiers de la souveraineté nationale.
Remettre ensuite avec fermeté sur la table avec l'Allemagne cette question de l'euro en indiquant clairement que la France pourrait sortir, en dernier recours, de la zone afin de retrouver l'oxygène nécessaire à son développement.
Voilà ce qui s'impose plus encore que les plans de relance! Voilà ce que doit être le vrai courage de la France.
Les Anglais avouent ouvertement qu'ils sont en Europe pour défendre leurs intérêts.What else?
Cessons d'être plus sots qu'eux!
Katsumoto
" Difficile d'imaginer un débat utile ( réunion de l'Eurogroupe des ministres des finances européens semaine dernière) en l'absence de la première économie et principale puissance exportatrice de la zone euro.D'autant que le dernier message délivré en fin de semaine passée par le ministre allemand de l'Economie Karl zu Guttengerg, n'était pas précisément sur la ligne de la France.La faiblesse du dollar face à l'euro " n'est pas un motif de préoccupation" pour la compétitivité des exportations allemandes "qui ne dépend pas du cours du dollar" a t il expliqué , un brin arrogant.
" Cela n'empêche pas une discussion de fond, ni de faire le point sur la volatilité du dollar et sur le type de message à transmettre à nos partenaires" expliquait on dans l'entourage de la ministre de l'économie, Christine Lagarde,où l'on voulait croire que ces remarques du ministre allemand ne reflétaient pas la position officielle du gouvernement".
Ce qui précède a le mérite d'exprimer sans fioritures l'attitude de l'Allemagne dans les affaires monétaires en Europe depuis le SME, puis Maastricht, et enfin la mise en place de l'euro et des règles de gestion de la BCE.
Ce qui précède illustre aussi l'incroyable et permanente capitulation des gouvernements français dans cette affaire essentielle pour l'économie du pays.
L'Allemagne, compte tenu des caractéristiques de son offre sur les marchés mondiaux propose des produits dont l'elasticité aux prix est faible .
Seuls comptent les coûts des importations qu'elle intègre dans ses productions: elle a donc besoin d'un euro fort pour acheter à bas prix sachant qu'une monnaie forte pénalise faiblement ses exportations!
La France et d'autres pays comme l'Italie ou l'Espagne, dont les productions sont traditionnellement moins spécialisées, dont l'image sur les marchés mondiaux est très inférieure, est frappée de plein fouet par la concurrence sur les prix amplifiée par la baisse du dollar et des monnaies qui y sont liées comme le Yuan chinois
Ne cherchons pas ailleurs les causes de notre croissance anémique depuis 30 ans, de la désindustrialisation, des délocalisations en zone dollar, de la montée du chômage , et ,comme résultante en bout de course d'une bonne part des déficits publics!!
Alors que d'autres pays majeurs d'Europe tels la Suède, la Grande Bretagne ou le Danemark ont su garder la maitrise de leur monnaie, nous payons chaque jour chèrement notre soumission au piège de l'euro mark, une monnaie qui dessert nos intérêts économique vitaux.
Alors que faire?
Constater d'abord que nos gouvernements successifs ont été remarquablement naifs, incompétents, voire lâches sur la question monétaire dans leur empressement à abandonner des pants entiers de la souveraineté nationale.
Remettre ensuite avec fermeté sur la table avec l'Allemagne cette question de l'euro en indiquant clairement que la France pourrait sortir, en dernier recours, de la zone afin de retrouver l'oxygène nécessaire à son développement.
Voilà ce qui s'impose plus encore que les plans de relance! Voilà ce que doit être le vrai courage de la France.
Les Anglais avouent ouvertement qu'ils sont en Europe pour défendre leurs intérêts.What else?
Cessons d'être plus sots qu'eux!
Katsumoto