2008 s ‘était achevée sur le chaos de la finance, 2010 s ‘est ouverte sur la catastrophe en Haiti.
Le drame d’une population déshéritée, démunie et aujourd’hui décimée renvoie toujours à la question du « pourquoi eux ? » alors qu ‘un sort malin implacablement semble se jouer du bien .
Le chaos de 2008, a peine suspendu en 2009, en jetant des millions d’hommes dans le chômage et le doute, renvoie également à cette question quand les bonus bancaires pleuvent, quand d’autres nuages se lèvent.
Mais si Haiti s’effondre sous une fatalité supérieure , la crise elle, est née des appétits de quelques uns et du laisser aller de beaucoup.
Alors que pouvons nous souhaiter, et surtout faire en 2010 pour ce qu’il nous revient d’entreprendre ?
Quelles sont les pierres blanches que nous devrions poser là ou nous le pouvons, c ‘est à dire là ou nous sommes, en France ?
Et pour cela, ou en sommes nous ?
2009 n ‘a pas changé le cours qui roule notre pays dans le déclin et le renoncement.
La crise mord durement, les délocalisations sont reconnues utiles pour Thales et inacceptables pour Renault par un Président qui voudrait conserver les emplois sans remettre en cause le change de l’euro, la croissance reste structurellement anémique comme depuis 30 ans, l’endettement devient insupportable et remettra en cause bientôt le socle de nos systèmes sociaux.
Les syndicats jacassent, le Medef s ‘esquive, les politiques courtisent, les Français reculent
dos courbé par tous les pessimismes médiatiques , le gouvernement nous harangue une identité qu’il s’est employé à brader.
A l’extérieur, après être redevenus des auxiliaires de l’ Otan, nous avons poursuivi nos coups de bluff avec le G20 et Copenhague, notre tragicomédie européenne avec le parachèvement illégitime du traité de Lisbonne, et nos gesticulations de gardes suisses en Afghanistan.
Pendant ce temps les USA s’accordent avec la Chine sur le dos de l’Europe, avec des politiques de change qui assassinent définitivement la puissance et la croissance économique européenne non sans continuer de tirer des traites sur l’environnement et la vie de la planète.
En Perse et au Pakistan les fous de Dieu sont aux portes de l’atome.
En Europe l’Allemagne continue d’asseoir sa suprématie, tandis que les frontières cèdent sous les nouvelles grandes invasions de populations déshéritées, que l’Angleterre et quelques satellites d’Europe Centrale terminent d’absorber comme un buvard l’espoir européen en préparant son partage avec la Turquie, l’Ukraine et peut être demain le Bélouchistan !
Le tableau est sombre, et c’est pourquoi il y a une tâche immense à entreprendre !
Et d’abord assurer le rang de la France dont celui des Français est indissociable !
Pour cela redonner l’espoir en retrouvant la croissance, c 'est à dire s’attaquer aux dogmes monétaires et libéraux de l’Europe, imposer la préférence communautaire, pénaliser ceux qui jouent du Dollar ou du Yuan pour nous rançonner et ceux qui déversent sans compter gaz et produits toxiques.
Redonner un sens à la Nation et au peuple de France en mettant fin aux abandons de souveraineté, en respectant les volontés exprimées, en assignant à l’Etat de fédérer les intérêts particuliers , en prenant acte de la diversité mais aussi que le droit du sol devient impossible dans un espace Schengen passoire mis à mal par de grandes invasions .
Redonner leur place aux femmes et aux hommes de ce pays, quelle que soit leur origine, en restaurant
l ‘autorité de l’Education , celle des parents et celle des enseignants, sans laquelle ni progrès ni égalité des chances ne sont possibles, en rétablissant un service militaire civil pour intégrer chacun dans la Nation et partager la France, en renforçant les pouvoirs régionaux mais pas les notables, en imposant la présence des salariés dans les conseils d’administration.
A l’extérieur, reprendre avec détermination la première place en Europe et en Afrique sans lesquels nous comptons peu, et savoir se faire entendre des autres nations du monde sans arrogance mais nettement, à la mesure de notre poids , de notre image, de nos moyens et de nos intérêts, plutôt que de nos phantasmes.
Sous les drames, l'espoir toujours!
Bonne année !
Katsumoto