Dans cette affaire où DSK est accusé d’une grave affaire de mœurs, seule la justice américaine peut établir les faits.
On ne peut exclure que DSK, homme à femmes selon la rumeur, puisse avoir perdu la tête, certes.
Je ne le connais pas personnellement, ne partage pas ses engagements politiques, et n’apprécie guère son positionnement gauche caviar très épais.
Pour autant , cette affaire qui surgit si « opportunément » à quelques jours des primaires socialistes, et qui de toutes façons, au vu de la procédure américaine, risque de l’écarter de la course à la Présidence de la France, dans une compétition où il partait largement favori, laisse une étrange impression.
Est-il possible que cet homme intelligent, habile politicien, se sachant la cible de beaucoup, surveillé par ses adversaires de tous bords et des médias prompts ces jours encore à relever tantôt son déplacement dans une Porsche, tantôt son ryad au Maroc tantôt ses dépenses vestimentaires, se soit laissé allé à de telles exactions en ce moment si précis ?....Etrange tout de même.
Serait ce alors un homme soudain malade ? Serait-ce d’un coup un homme étourdi par le pouvoir ?....Etrange encore.
Retenons à ce stade que si tout est possible, le timing de l’ affaire devrait rendre la justice américaine particulièrement pointilleuse…
Retenons aussi que s’il nous faut attendre quelque temps encore, le plus bref possible, pour savoir s’il faut plaindre la jeune employée du Sofitel newyorkais ou DSK, la France est déjà victime de cette fâcheuse affaire.
Victime car c’est l’image du pays qui est atteinte, alors que les Français souffrent déjà d’une réputation de « verts luisants » à l’étranger qui fait plus l’objet de sarcasmes que d’envie.
Victime, car DSK occupe des fonctions de premier plan au FMI.
Victime enfin car c’est son personnel politique qui risque de perdre un peu plus de respect et de légitimité si DSK est reconnu coupable ou plus gravement encore si d’aventure il devait s’agir d’un coup monté par quelque officine française ou américaine.
Dans le premier cas, on s’effrayerait assurément du mode de sélection naturelle de nos leaders politiques qui, d’affaires en affaires, laisserait passer entre les filets des personnages indignes de la France.
Dans le second cas extrêmement grave de dégradation des moeurs politiques, on serait tenté de donner raison à ceux qui soutiennent que le temps est décidémment venu de balayer les écuries d’Augias…
Triste week end que celui-ci.
Katsumoto