13 juin 2008
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15:23
Comme le "Ich bin ein Berliner! " de Kennedy dans la Berlin assiégée des Russes, le" Ich bin ein Irländer"est aujourd'hui la pensée qui monte en tous ceux qui se reconnaissent dans le "non" irlandais.
Une fois encore est rejeté un projet concocté par des "élites" trop intelligentes pour consulter des peuples jugés trop sots, à commencer par celui de France.
Ce traité , simple "copier coller" de la défunte constitution européenne ainsi rebaptisée pour la bonne cause en France , devra donc être abandonné sauf manoeuvre probable de la nomenklatura européenne.
Le "non" massif d'un pays qui a reçu plus de 40 millards€ de l'Europe montre, s'il était encore besoin, que les peuples ne se reconnaissent ni dans ce projet ni dans cette Europe qui, pour n'avoir pas d'âme et si peu en commun, ne fait plus rêver.
Plus encore, la petite mais vivante démocratie irlandaise inflige un camouflet à tous ceux en France et ailleurs qui combinent une démocratie bonne fille dans laquelle , au nom de leur prétendu "savoir", ils s'attribuent un rôle de "guide" éclairant le chemin du badeau ,avec des excès potentiels que l'on croyait révolus.
Rejeté en Irlande, illégitime en France car voté par un Congrès d'autant moins implicitement mandaté par les Français qu'ils ont voté "non " deux ans auparavant, ce traité mis au rebus doit marquer le début de la fin de cette Europe qui ne peut être la nôtre, et laisser la place à un projet européen conforme à notre Histoire et à nos intérêts.
Mais il faut compter avec la nomenklatura européenne qui par la voix de Mr Barroso et de quelques autres a déjà fait savoir que l'avis de 1% de la population européenne ne saurait empêcher l'Europe
d 'européiser à sa façon!
Il n'est pas jusque les propos du Président français qui ne ressemblent à un "casse toi...pauvre irlandais!"
Faut il rappeler au premier que 4 millions d'électeurs pèsent légitimement plus que quelques centaines de parlementaires le doigt sur la couture du pantalon dans chaque pays d'Europe, et qu'il ne dépendait que des siens de consulter 495 millions d'européens par référendum !
Faut il déclarer au second comme le fait l'hebdomadaire Investir du 14 juin, peu suspect de nationalisme, dans l'éditorial d' Hubert Tassin, je cite:
"En le rétrogradant en "mini traité" , Angela Merkel et Nicolas Sarkozy ont justifié un passage en force, au dessus des peuples qui, par la voix des Français et des Néerlandais, s'étaient opposés en 2005 à la Constitution pour l' Europe....Ce que demandent en réalité les citoyens européens, c'est que l'Union Européenne représente une protection contre une mondialisation qui marginalise l'Europe.
Ce qu'ils ressentent, c'est au contraire une dictature bureaucratique et comptable au service d'un dogme libéral, dont les Américains savent s'extraire quand leurs intérêts sont en jeu.
Au delà du vote irlandais, c'est un bouleversement du fonctionnement européen qui doit être mis au service de cette ambition. La "chance du non" est à saisir".
Comme déjà soutenu ici, les choses étant ce qu'elles sont , le modèle européen voulu ne peut qu'avorter, le plus tôt étant évidemment préférable .
Espérons que Mr Sarkozy, Président de l'UE, trouvera là vraie matière à "rupture" tant il y va de notre avenir et de la réussite de son quinquennat!
Sinon que ceux qui lisent et partagent ce qui se dit ici le manifestent : si nous sommes en nombre, nous adresserons les commentaires.... à l'Elysée!
Katsumoto
Une fois encore est rejeté un projet concocté par des "élites" trop intelligentes pour consulter des peuples jugés trop sots, à commencer par celui de France.
Ce traité , simple "copier coller" de la défunte constitution européenne ainsi rebaptisée pour la bonne cause en France , devra donc être abandonné sauf manoeuvre probable de la nomenklatura européenne.
Le "non" massif d'un pays qui a reçu plus de 40 millards€ de l'Europe montre, s'il était encore besoin, que les peuples ne se reconnaissent ni dans ce projet ni dans cette Europe qui, pour n'avoir pas d'âme et si peu en commun, ne fait plus rêver.
Plus encore, la petite mais vivante démocratie irlandaise inflige un camouflet à tous ceux en France et ailleurs qui combinent une démocratie bonne fille dans laquelle , au nom de leur prétendu "savoir", ils s'attribuent un rôle de "guide" éclairant le chemin du badeau ,avec des excès potentiels que l'on croyait révolus.
Rejeté en Irlande, illégitime en France car voté par un Congrès d'autant moins implicitement mandaté par les Français qu'ils ont voté "non " deux ans auparavant, ce traité mis au rebus doit marquer le début de la fin de cette Europe qui ne peut être la nôtre, et laisser la place à un projet européen conforme à notre Histoire et à nos intérêts.
Mais il faut compter avec la nomenklatura européenne qui par la voix de Mr Barroso et de quelques autres a déjà fait savoir que l'avis de 1% de la population européenne ne saurait empêcher l'Europe
d 'européiser à sa façon!
Il n'est pas jusque les propos du Président français qui ne ressemblent à un "casse toi...pauvre irlandais!"
Faut il rappeler au premier que 4 millions d'électeurs pèsent légitimement plus que quelques centaines de parlementaires le doigt sur la couture du pantalon dans chaque pays d'Europe, et qu'il ne dépendait que des siens de consulter 495 millions d'européens par référendum !
Faut il déclarer au second comme le fait l'hebdomadaire Investir du 14 juin, peu suspect de nationalisme, dans l'éditorial d' Hubert Tassin, je cite:
"En le rétrogradant en "mini traité" , Angela Merkel et Nicolas Sarkozy ont justifié un passage en force, au dessus des peuples qui, par la voix des Français et des Néerlandais, s'étaient opposés en 2005 à la Constitution pour l' Europe....Ce que demandent en réalité les citoyens européens, c'est que l'Union Européenne représente une protection contre une mondialisation qui marginalise l'Europe.
Ce qu'ils ressentent, c'est au contraire une dictature bureaucratique et comptable au service d'un dogme libéral, dont les Américains savent s'extraire quand leurs intérêts sont en jeu.
Au delà du vote irlandais, c'est un bouleversement du fonctionnement européen qui doit être mis au service de cette ambition. La "chance du non" est à saisir".
Comme déjà soutenu ici, les choses étant ce qu'elles sont , le modèle européen voulu ne peut qu'avorter, le plus tôt étant évidemment préférable .
Espérons que Mr Sarkozy, Président de l'UE, trouvera là vraie matière à "rupture" tant il y va de notre avenir et de la réussite de son quinquennat!
Sinon que ceux qui lisent et partagent ce qui se dit ici le manifestent : si nous sommes en nombre, nous adresserons les commentaires.... à l'Elysée!
Katsumoto