Ainsi s'intitule un encart de la Lettre de L'Expansion du 28 Avril 2008 se faisant l'écho des experts de Natixis selon lesquels, je cite:
" Tous les efforts pour augmenter le potentiel de croissance par des réformes seront vains si l'euro continue de s'apprécier.
Le problème est le suivant: l'appréciation de l'euro détruit la compétitivité de la zone euro.Or son origine n'est pas entièrement conjoncturelle. Elle est aussi structurelle: la zone euro n'ayant ni déficit, ni dette extérieure, il en résulte une situation chronique d'excès de demande d'euros par les non-résidents, ce qui fait monter son cours. Seule échappatoire pour la zone euro: l'émission de titres privés ou publics supplémentaires finançant des investissements utiles à la croissance dans les nouvelles technologies, par exemple, ou encore dans la recherche, les universités, etc."
La messe est donc dite , une fois encore.
Les réformes que l'on nous présente comme la thérapie nécessaire à notre rétablissement, seront vaines et sans effets si nous continuons de vivre sous le joug de la zone euro.
Une compétitivité qui se meurt , des investissements publics bridés pour la recherche, les nouvelles technologies, la formation, bref tout ce qui commande l'avenir, voilà bien le prix de la politique monétaire et de l'orthodoxie budgétaire de l'Europe.
Katsumoto