Papandréou s 'en va après que Mme Merkel et notre Président -candidat lui aient imposé de se soumettre au plan de "sauvetage" de son pays , surtout de ne pas consulter les Grecs, et de se démettre.
Il lui ont fait savoir officiellement que la Grèce devrait être dirigée par un gouvernement d'union nationale, et personne ne serait surpris que Lucas Papademos, ancien vice président de la Banque Centrale européenne soit leur favoris comme Premier Ministre.
Ledit gouvernement sera de fait un gouvernement "fantoche" comme disait ce bon Ho Chi Minh des gouvernements à la solde de l'étranger chargé de faire "pisser le sang" au Grecs pour satisfaire les marchés qui lorgnent déjà vers l'Italie..
Il sera l'exécutant de la rigueur budgétaire imposée par Berlin, avec la complicité du vassal parisien, dans le cadre de la rigeur monétaire décidée à Francfort.
La Grèce ne s'en sortira évidemment pas puisque la récession va l' épuiser plus encore tandis que le garrot de l'euro fort l'asphyxie, mais qu'importe à Berlin et Francfort puisque l 'euromark béneficiera d'un sursis , en attendant que l'Italie puis la France soient mises au pas.
Alors les Grecs voteront en Février en sachant que leur gouvernement ne siège plus à Athènes mais à Berlin et Francfort.
Dans leur désespoir , soit ils renonceront à leur souveraineté en reconduisant l'un des deux partis d'union nationale qui les ont conduit au désastre, soit ils risqueront leur démocratie en s'en remettant aux extrêmes qu'ils soient de gauche ou d'extrême droite.
Ainsi en va t il toujours de l'indépendance et de la démocratie: l'une ne peut aller sans l'autre.
Ainis en va t il lorsque les peuples se soumettent aux partis du renoncement
Français , tirons en les leçons pour nous mêmes!
Roger Franchino