200 milliards $ , sortis du chapeau texan de Bush, mais pris dans les poches des contribuables américains pour sauver les grands réassureurs plombés par la crise immobilière.
Un mesure indispensable pour sauver le système bancaire nord américain et donc du reste du monde.
Ce sauvetage arrivant après celui de la banque d’investissement Bear Stearns en début d’année en dit long cependant sur le pragmatisme des ultra libéraux conservateurs aux pouvoir aux USA !
L’Etat et une administration ultralibérale se substituant au privé qui s’est fait cueillir par une fabuleuse claque de la « main invisible du marché » , voilà qui ne manque pas de piquant .
On aimerait que nos ultra-libéraux de Bruxelles, nos Madelin, Lagarde, Devedjan, Bayrou, et quelques autres apôtres du libéralisme se manifestent . Que n’aurait t on pas entendu si c’était la Caisse des Dépôts, fille de l'Etat français, qu’il fallait renflouer ? Aurait on même eu « l’autorisation » de Bruxelles ?
Tirons en les leçons :
- le « marché » n’est qu’un mécanisme utile de régulation et d’orientation, pas un lieu saint, encore moins une main divine.
- Le « libéralisme économique », en démocratie , s’arrête là où les intérêts fondamentaux collectifs ou nationaux commencent.
- Les Etats démocratiques représentants et garants des intérêts supérieurs de la collectivité, encadrent le fonctionnement des « marchés » pour éviter excès, anarchie ou chaos, tant il sont au final le dernier recours .
Tirons les conséquences de bon sens, faisant foin des modes politiques ( n’en déplaise à Mr Delanoe ) , quant au rôle nécessairement complémentaire de l’Etat et du Privé, à la vigilance face aux duperies de la « globalisation » et des lubies « libérales » de l’Europe et de sa BCE.
Ne soyons pas moins pragmatiques….que Bush !
Katsumoto